La tension qui régnait au cours des dix derniers jours à Aïn el-Héloué a fini – malgré le calme fragile du week-end – par déboucher sur une déflagration. Hier à l’aube, des fondamentalistes libanais recherchés par la justice dans les massacres de Denniyé (janvier 2000) et qui avaient trouvé refuge au camp, ont attaqué à coups de roquettes antichars et de fusils-mitrailleurs un poste du Fateh. Les accrochages ont fait deux morts et huit blessés. Les responsables des formations politico-militaires du camp ont sommé les assaillants de se rendre, jugeant leur présence indésirable alors qu’un communiqué du Fateh a menacé « dans le cas contraire, de recourir à la force ». Dans un communiqué distribué à la presse, Jamaat al-Nour, prête-nom du groupe de Denniyé, a revendiqué l’attaque et a réitéré ses menaces de déclencher « un bain de sang » à Aïn el-Héloué si ses membres étaient livrés aux autorités. PAGE 3
La tension qui régnait au cours des dix derniers jours à Aïn el-Héloué a fini – malgré le calme fragile du week-end – par déboucher sur une déflagration. Hier à l’aube, des fondamentalistes libanais recherchés par la justice dans les massacres de Denniyé (janvier 2000) et qui avaient trouvé refuge au camp, ont attaqué à coups de roquettes antichars et de...
Les plus commentés
La Suisse remporte le concours de l'Eurovision marqué par les tensions autour d'Israël
Ciblé par des « menaces de mort », Farès Souhaid appelle le parquet à se saisir de l'affaire
Pédophilie sur TikTok : conflit judiciaire autour d'une audition des mineurs arrêtés