Cellulaire - Cardahi entamera des négociations lundi L’accord technique reste à trouver

Le dossier de la téléphonie mobile n’est plus politique. Il est désormais technique, et c’est au ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, de négocier à partir de lundi un accord avec LibanCell et Cellis sur la gestion du réseau cellulaire en attendant la privatisation du secteur qui devrait intervenir d’ici au 31 janvier 2003. Diverses sources (entre autres LibanCell) ont affirmé hier que l’affaire devrait être résolue, même si Cellis refusait la proposition du Conseil des ministres de gérer le réseau avec LibanCell. Pourtant, rien n’est encore dit et toutes les options restent ouvertes. C’est du moins ce que le PDG de Cellis, Salah Bouraad, a déclaré hier à L’Orient-Le Jour, indiquant que la société donnerait une réponse définitive à l’État libanais d’ici au 8 août. Reste la question qui intéresse en particulier les usagers du réseau cellulaire : les lignes seront-elles perturbées le 1er septembre prochain ? La réponse est négative. M. Cardahi a tenu en effet à tranquilliser les abonnés avant de conclure : « Une nouvelle étape dans le secteur du cellulaire commencera le 1er septembre. » Car il n’est pas question, selon lui, de proroger les contrats en BOT comme l’aurait souhaité Cellis. Page 2