Encore sous le choc du massacre de mercredi dans le secteur de Mazraa, le Liban a enterré hier les victimes du planton tueur Ahmed Mansour dont la culpabilité ne fait pratiquement plus aucun doute, le meurtrier ayant avoué son crime. Mais au-delà de la tristesse dans laquelle a baigné hier le pays tout entier, de Kobeyate à Nabatiyé, se pose le problème de l’absence cruelle de l’État au Sud. À 46 ans, ayant toujours vécu dans son village de Loubié, le meurtrier n’a jamais connu d’autorité légale. Les habitants de cette région avaient essentiellement recours aux milices pour régler les litiges, obtenir des facilités ou même se faire soigner. Comment s’étonner, dans ce cas, si Ahmed Mansour, habitué à un pouvoir illégal, n’a pas pensé un instant qu’un emprunt, cela se rembourse ? Huit morts, huit tragédies. C’est le pays tout entier qui était hier en deuil. PAGE 4
Encore sous le choc du massacre de mercredi dans le secteur de Mazraa, le Liban a enterré hier les victimes du planton tueur Ahmed Mansour dont la culpabilité ne fait pratiquement plus aucun doute, le meurtrier ayant avoué son crime. Mais au-delà de la tristesse dans laquelle a baigné hier le pays tout entier, de Kobeyate à Nabatiyé, se pose le problème de l’absence cruelle...
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