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ECHOS DE PARIS

Par Élie MASBOUNGI Sur les traces de saint Gilles Révélation intéressante lors de la réception donnée le 16 juillet par Dominique Baudis, président du CSA, pour présenter le rapport annuel de l’instance qui veille aux destinées du paysage audiovisuel français. Au-delà de l’excellent travail accompli par les « sages » durant l’année (électorale) écoulée dont font état les diverses brochures distribuées aux convives (où la visite d’Abdel-Hadi Mahfouz au CSA le 21 février dernier est relatée), nous avons appris que M. Baudis publiera prochainement un nouveau livre dans la série de ses écrits sur les croisades, qui ont nécessité plusieurs séjours au château Saint-Gilles de Tripoli. C’est Mme Baudis (Algérienne d’origine et non Libanaise, comme on a tendance à le croire...) qui nous a mis dans la confidence. Sans préciser si l’ancien présentateur de Télé-Liban des années 70 reviendra au pays du Cèdre pour se ressourcer et se documenter sur son prochain ouvrage. Zéro ou presque pour « Marianne » Zéro de conduite (à l’égard du Liban...) pour l’hebdomadaire parisien Marianne qui, dans son numéro daté du 22 juillet et sous le titre L’Australie contre la mode libanaise, utilise l’expression « style libanais » en relatant une triste affaire de viol au pays des kangourous. Dans le même numéro de Marianne, Élie Khalil et Gilbert Chaghoury sont cités (par le magazine... uniquement) dans le cadre du rebondissement de l’affaire « Elf ». Et l’hebdomadaire va jusqu’à affirmer que le premier aurait « assisté Loïk le Floch-Prigent (ex-patron du groupe pétrolier français) lors de son séjour au Liban ». Plus précisément à Zghorta où il avait été hospitalisé sans pouvoir répondre à une convocation de la justice française. Mais le magazine tente, toujours dans le même numéro, de se revaloriser aux yeux des Libanais dans un reportage de trois pages sur Beyrouth, dans le cadre d’une série d’articles sur le thème des « Ports qui ont une âme ». L’auteur de l’article, Anthony Rowley, affirme que sur la côte beyrouthine 680 000 mètres carrés ont été gagnés sur la mer et que 650 000 autres ont été rénovés dans la ville. Enfin, le magazine sélectionne dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration les établissements suivants : Le Gabriel, l’Albergo, le Vendôme, le Berkeley, le Sultan Ibrahim, le Relais de l’Entrecôte, le Balthus et Mehanna. Un « mabrouk » confraternel C’est aujourd’hui mardi que naîtra à Paris, au cours d’une assemblée générale constitutive, la Ligue des journalistes méditerranéens euro-arabes. Plus de soixante-dix membres procéderont à l’élection de leur premier comité. Parmi les fondateurs de cette nouvelle association, Issa el-Ayoubi (Liban), Muammer Elveren (Turquie), Gilles Delafon (France), Najwa Osmani (Tunisie) et Abdel-Rahman Amrouche (Algérie), qui feront probablement partie du comité directeur. Symposium des professionnels de la parfumerie Des professionnels de la parfumerie du monde entier – dont des Libanais – se réuniront le 17 octobre prochain à l’Empire de Paris à l’initiative de la Fragrance Foundation, des Industries de la parfumerie et de la Cosmetic, Toiletry & Fragrance Association pour mener une réflexion de fond sur le marché du parfum et ses nouvelles perspectives. Il s’agira d’un symposium mondial qui verra, pour la première fois, la participation de scientifiques, de fabricants, de commerçants, de dermatologues, de sociologues et d’anthropologues qui interviendront sur trois thèmes centraux, à savoir la relation entre l’esprit et le corps en matière de parfum, le marketing face aux tendances sociales et le marketing face à l’odorat, et de la sensibilité du marché. Le prix Bayeux des correspondants de guerre C’est Jean-Marie Cavada, président-directeur général de Radio France, qui présidera cette année le jury du neuvième Prix Bayeux des correspondants de guerre. Ce prix, qui a été créé en 1994 dans le cadre du 50e anniversaire du débarquement en Normandie, veut rendre hommage aux journalistes, photographes et cameramen du monde entier, qui exercent leur métier dans des conditions périlleuses pour assurer une information libre et objective. Les inscriptions seront clôturées le 31 juillet, et on apprend que des concurrents libanais et palestiniens sont d’ores et déjà en lice. Les délibérations du jury et la remise des trophées auront lieu les 11 et 12 octobre prochain. Le naufrage social du « Khalifeh One » (suite) Les dirigeants de l’association Robin des Bois continuent à se battre comme des lions pour régler la tragique affaire des 10 marins syriens et libanais qui survivent sans salaires ni autres ressources depuis le 14 mars dernier à bord du Khalifeh One, ce cargo abandonné au Tréport par son armateur anglais. Pour clore cette triste affaire, l’association s’est engagée à rassembler 500 dollars US pour chaque marin et à leur faire parvenir cette somme avant la fin de l’année, et on croit savoir que les donateurs ne se bousculent pas au portillon... Ce montant viendra s’ajouter à une aide de 2 000 dollars par matelot décidée par le ministère des Transports, ce qui représente uniquement l’indemnité personnelle ordonnée par le tribunal de commerce de Neuchatel-en-Bray, alors que l’ensemble des arriérés de salaire s’élève à 60 000 dollars. Un communiqué diffusé la semaine dernière par Robin des Bois (Tél. : 0148040936 et fax : 0148045641 à l’attention des âmes charitables...) affirme que la France et l’Union européenne ont une responsabilité dans le naufrage social du Khalifeh One, qui avait transporté de 1999 à 2001 du bétail entre Sète, Trieste et Beyrouth. Avec des pavillons de complaisance (Honduras, Sao-Tomé et Tonga). En avant-première du sommet francophone En guise d’avant-première de la participation du Burkina Faso au sommet de la francophonie de Beyrouth, l’ambassade de ce pays à Paris organise le 17 septembre prochain une conférence de presse pour annoncer la tenue d’un Salon international de l’artisanat de Ouagadougou entre le 25 octobre et le 3 novembre. Le Burkina est un des pays africains les plus prolifiques en matière d’artisanat. Ses produits connaissent un succès grandissant en France et en Europe. Le Salon de l’année 2000 avait groupé une vingtaine de pays africains et l’édition de 2002 devrait voir une participation accrue, selon le directeur général de l’exposition, M. Jean-Claude Bouda. Et pourquoi pas une exposition à Beyrouth même avant ou pendant le sommet ?... Journée d’information sur le sommet de Beyrouth Toujours au sujet du sommet francophone, une matinée d’information sur l’événement pourrait réunir mi-septembre, à l’initiative de l’APE et du Cape les hauts responsables des deux instances de la francophonie, à savoir M. Boutros Boutros-Ghali (OIF) et M. Roger Dehaybe (AIF), ainsi que les ministres de la Culture français et libanais, respectivement MM. Jean-Jacques Aillagon et Ghassan Salamé. Il s’agirait – comme cela avait été fait avant le sommet reporté de 2001 – de donner à la presse française et étrangère des informations sur le déroulement du sommet et les principales manifestations prévues au Liban dans le cadre de cette conférence. Des informations qui manquent cruellement aux médias français et européens, à en croire les journalistes concernés qui ne savent pas encore quelle sera la structure et qui seront les responsables du centre de presse du sommet d’octobre 2002. La nuit libano-tropézienne de Jihad Saad Un record d’assiduité et de respect des consignes. Tel était le constat d’un des invités à la soirée costumée sur le thème des « Mille et une Nuits » donnée la semaine dernière par Jihad Saad dans sa villa de Saint-Tropez. De fait, les cent cinquante personnes invitées ont répondu « présent » et étaient parfaitement déguisées dans le style requis. Seuls des yeux bleus trahissaient les origines européennes de certains convives. Il y en a même un qui a trouvé la parade en se faisant passer pour Laurence d’Arabie... Le buffet était à la hauteur de l’événement et venait directement de chez Noura – Paris.
Par Élie MASBOUNGI Sur les traces de saint Gilles Révélation intéressante lors de la réception donnée le 16 juillet par Dominique Baudis, président du CSA, pour présenter le rapport annuel de l’instance qui veille aux destinées du paysage audiovisuel français. Au-delà de l’excellent travail accompli par les « sages » durant l’année (électorale) écoulée dont font état les...