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Actualités - REPORTAGE

Associations - Transformer pour le meilleur la vie des enfants malheureux L’Afel, ou comment l’amour peut sauver de la misère(PHOTOS)

Il faut beaucoup d’amour, de foi en Dieu et de confiance dans les êtres humains pour réussir à transformer – pour le meilleur – la vie des enfants victimes de la misère et de l’injustice. Dimanche dernier, tout au long de la journée portes ouvertes de l’Association du foyer de l’enfant libanais (Afel), à l’internat de Jouar (Kesrouan), l’on pouvait toucher du doigt une telle réalité. Cette réunion de la grande famille de l’Afel regroupe chaque année plusieurs centaines de personnes, notamment les enfants, les collaborateurs, le comité directeur, ainsi que tous les amis de l’association. Et, comme chaque année, c’est le cadre tranquille de l’internat de Jouar qui accueille des enfants faisant face aux pires difficultés familiales qui a été sélectionné. La secrétaire générale de l’Afel, Mme Simone Wardé, a pris la parole pour remercier les personnes présentes, notamment les amis, les bénévoles, membres de l’équipe... Bref, tous ceux qui travaillent durant l’année pour rendre possible et efficace le travail de l’association. Si l’on ne connaît pas l’Afel ou l’internat de Jouar, l’on aurait pu croire, dimanche dernier, que l’endroit accueillait une kermesse pour enfants et familles sans histoire. Des parasols multicolores avaient poussé ici et là entre les arbres, des parachutes en papier et d’autres décorations pendaient des branches des pins et de petites tentes ont été dressées afin d’exposer les travaux manuels des enfants, confectionnées durant des colonies. Car, rappelons-le, chaque année l’Afel organise des colonies d’été à l’intention des enfants miséreux, ceux qui fréquentent les cours de rattrapage de l’association, ceux qui séjournent à l’internat de Jouar, ou encore ceux qui sont pris en charge après l’école, à Sin el-Fil, par l’association. Et les enfants encadrés de moniteurs et de bénévoles venus de France, de Belgique et du Liban ont réalisé des travaux qui respirent la joie et le bonheur. Là, on représente le soleil, les bateaux, la mer et l’été. Ici encore, on expose des chaises et des cadres en plâtre peints de toutes les couleurs. Un autre stand a été consacré aux travaux manuels confectionnés par « les mères de l’Afel ». Rappelons que l’association vient en aide à l’enfant et à sa famille. Ces élégants objets faits main, notamment des couvertures pour bébés, des serviettes de bain, des sous-verres et des porte-serviettes, sont fabriqués par des femmes dans le besoin. Tout au long de l’année, ils sont en vente au siège de l’association à Sin el-Fil. La journée de dimanche avait commencé par un petit déjeuner typiquement libanais qui avait rassemblé la grande famille de l’Afel. Elle s’est achevée par un match de foot « amical » entre les enfants de l’association et ses bénévoles. Le moment le plus émouvant de la journée était bien celui consacré, en début d’après-midi, aux sketches préparés par les enfants de l’Afel. Tous y ont participé. Déguisés avec du papier crépon, ils ont joué le rôle de fleurs, de poissons, d’arbrisseaux, d’étoiles de mer, d’oiseaux. Et ceux qui n’ont pas joué ou dansé sur scène ont participé au spectacle en récitant des vers, ou encore en chantant avec la chorale. Toutes les mini-présentations se sont achevées sur une note d’espoir. Et toutes les fins étaient belles. Une preuve que l’amour donné aux petits, depuis plus de vingt-cinq ans, par l’équipe de l’Afel, est capable bien souvent de sauver de la misère. Patricia KHODER
Il faut beaucoup d’amour, de foi en Dieu et de confiance dans les êtres humains pour réussir à transformer – pour le meilleur – la vie des enfants victimes de la misère et de l’injustice. Dimanche dernier, tout au long de la journée portes ouvertes de l’Association du foyer de l’enfant libanais (Afel), à l’internat de Jouar (Kesrouan), l’on pouvait toucher du...