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Hariri-Cardahi : la bataille médiatique bat son plein
le 30 juillet 2002 à 00h00
La bataille médiatique livrée par le Premier ministre, Rafic Hariri, à son ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, bat son plein. Attaqué par le ministre de la Justice, Samir el-Jisr, qui avait rendu publiques, sans avertissement, deux consultations du service des avis et législation de son ministère, M. Cardahi, un brillant technicien, diplomé de l’École polytechnique de France, a réagi hier à la teneur de ces consultations et à des propos tenus sur une chaîne télévisée par son collègue de la Justice, en s’interrogeant sur la raison pour laquelle la première consultation, achevée le 24 juin dernier, ne lui avait pas été communiquée. M. Cardahi a ajouté, sans commentaire, qu’il avait pris connaissance hier même du texte de ces deux consultations, donc après la presse, et qu’il s’apprête à leur répondre, sur le fond. Sur la forme, cependant, M. Cardahi a souligné que le règlement prévoit que seul le ministre concerné est habilité à consulter le service en question sur l’interprétation à donner à un texte de loi, et que ce dernier aurait dû rejeter les demandes qui lui sont parvenues pour vice de forme. Le bureau des avis et législation avait pris fait et cause pour les thèses de M. Hariri, estimant que le cahier des charges établi par M. Cardahi avec l’aide d’experts libanais et britanniques n’est pas valable, et qu’il est nécessaire de proroger les contrats de gestion des deux sociétés Cellis et LibanCell.
La bataille médiatique livrée par le Premier ministre, Rafic Hariri, à son ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, bat son plein. Attaqué par le ministre de la Justice, Samir el-Jisr, qui avait rendu publiques, sans avertissement, deux consultations du service des avis et législation de son ministère, M. Cardahi, un brillant technicien, diplomé de l’École...
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