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CIMAISES Miro érotique

Une grande rétrospective consacrée aux aspects érotiques de l’œuvre du peintre espagnol Joan Miro (Barcelone 1893- Palma de Majorque 1983), intitulée « Escargot, femme, fleur, étoile », se tient au Musée d’art de Düsseldorf (ouest) jusqu’au 6 octobre. Venues des plus importantes collections publiques comme privées, les 170 peintures, sculptures et esquisses, réalisées entre 1917 et 1974, dévoilent les aspects érotiques dissimulés dans l’œuvre de l’artiste catalan. Les artistes surréalistes avaient pour habitude de coder subtilement des messages sexuels, comme la représentation sous des allusives et énigmatiques de parties du corps, voire d’organes sexuels, selon le directeur du musée, Jean-Hubert Martin. À titre d’exemple, l’exposition propose notamment le tableau Erotica. Le « pape » du surréalisme, André Breton, avait décrit Miro en 1928 comme « le plus surréaliste d’entre nous tous. » Pour ceux qui ne tiennent pas à suivre cette interprétation de l’œuvre de l’artiste, plusieurs œuvres de jeunesse sont également exposées : un autoportrait cubiste de 1919, donné en cadeau à l’autre grand peintre catalan, Pablo Picasso, que la Pastorale, témoin de la révolution surréaliste qui a rendu Miro célèbre, et son triptyque Bleu de 12 mètres de large agrémenté seulement de quelques calligraphies coloriées.
Une grande rétrospective consacrée aux aspects érotiques de l’œuvre du peintre espagnol Joan Miro (Barcelone 1893- Palma de Majorque 1983), intitulée « Escargot, femme, fleur, étoile », se tient au Musée d’art de Düsseldorf (ouest) jusqu’au 6 octobre. Venues des plus importantes collections publiques comme privées, les 170 peintures, sculptures et esquisses, réalisées entre...