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Actualités - CHRONOLOGIE

Cardahi réfute toutes les accusations de Koraytem

Le bureau de presse du ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a publié hier soir un communiqué réfutant toutes les accusations lancées par le Premier ministre, Rafic Hariri, contre le ministère des Télécommunications, concernant, notamment, les retards et le non-respect des délais dans la gestion du dossier de la privatisation de la téléphonie mobile. Le bureau de presse de M. Cardahi souligne sur ce plan les points suivants : – Le dossier du cellulaire revêt un caractère financier, technique et économique, et nullement politique. En politisant le dossier, on favorise les surenchères et les compromissions et on porte préjudice aux intérêts de l’État et des citoyens. – Le ministère a constamment respecté les délais prévus par la loi. Les contrats (avec Cellis et LibanCell) ont été rompus le 14 juin 2001. L’appel d’offres pour choisir une société qui serait chargée de l’audit a été lancé le 28 juin. Les offres ont été présentées le 10 juillet et le ministre a soumis son rapport à ce sujet le 24 août. L’appel d’offres pour le choix de la banque qui serait chargée d’organiser les enchères a été lancé le 17 août 2001. Les offres ont été présentées le 14 septembre. Le ministre a présenté son rapport à ce sujet au Conseil de sministres le 27 septembre. Le 17 janvier 2002, le Conseil des ministres a donné son aval, contre l’avis de la Cour des comptes, pour la conclusion d’un accord avec les sociétés KPMG et HSBC. Le ministre a soumis le rapport de KPMG au Conseil des ministres le 16 avril 2002 et le rapport de HSBC le 15 mai. Les deux sociétés ont donc entamé leur tâche quatre mois après la résiliation des contrats en BOT. – Il est erroné de dire que le ministère a mis du retard dans son action. Le cahier des charges pour les enchères a été transmis au Conseil des ministres le 15 mai dernier, et le cahier des charges en vue de l’adjudication le 17 juillet, trois jours après la publication du décret 8206, soit en un temps record et gratuitement, en collaboration avec des experts internationaux. – Si le ministre est attaché aux délais fixés dans la loi 393, c’est par souci de respecter l’esprit et le texte de la loi en question. – Ne pas prévoir un mécanisme pour la gestion du réseau cellulaire après le 31 août 2002 reviendrait à placer l’État à la merci des deux sociétés qui exploitent actuellement le réseau. L’État se doit de prendre toutes les mesures qui s’imposent afin de préserver ses intérêts et garantir ses revenus à compter de cette date. Le ministre a transmis le mécanisme en question au Conseil des ministres et au Conseil supérieur de la privatisation. Si ce mécanisme n’est pas prévu depuis maintenant, les deux sociétés qui exploitent actuellement le réseau ne risquent-elles pas d’imposer leurs conditions à l’État le 31 août ? – Il est erroné de parler de projets d’accords de gré à gré en vue de la gestion transitoire du réseau. Le mécanisme envisagé par le ministre prévoit que ce dernier devrait s’informer des offres présentées par des entreprises internationales et soumettre au Conseil des ministres un rapport sur ce plan afin qu’il prenne lui-même la décision. Tout accord serait donc le fruit d’une décision prise par le Conseil des ministres.
Le bureau de presse du ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, a publié hier soir un communiqué réfutant toutes les accusations lancées par le Premier ministre, Rafic Hariri, contre le ministère des Télécommunications, concernant, notamment, les retards et le non-respect des délais dans la gestion du dossier de la privatisation de la téléphonie mobile. Le bureau de presse...