Pharaon pour un accord « dans les plus brefs délais » sur un mécanisme de transfert

Le ministre d’État pour les Affaires du Parlement, Michel Pharaon, a estimé que le plus urgent aujourd’hui était de conclure un accord dans les plus brefs délais sur le mécanisme de transfert entre les opérateurs qui gèrent actuellement le réseau cellulaire et les nouvelles sociétés appelées à leur succéder. M. Pharaon, qui s’exprimait à l’issue d’une visite chez le métropolite grec-orthodoxe de Beyrouth, Mgr Élias Audeh, a estimé à cet égard que « les solutions ne sont pas hors de portée » et que les opérateurs devraient « coopérer et respecter la volonté du législateur et de l’État ». « Nous leur conseillons de parvenir à un accord avant les échéances fixées car il ne saurait y avoir de laxisme à ce sujet », a ajouté le ministre, tout en soulignant qu’il « existe une volonté de coopération afin de parvenir à des solutions acceptables ». « Je crois que c’est aussi dans l’intérêt des opérateurs », a-t-il dit. Au sujet des échéances fixées pour les offres (31 juillet) et pour le transfert (31 août), M. Pharaon a rappelé que le Parlement n’avait adopté ces dates que « sur la foi des assurances du ministre (des télécommunications) sur le respect des délais ». « S’il y a eu erreur en la matière, faudrait-il pour autant commettre une deuxième erreur et entrer dans l’inconnu ? » s’est-il interrogé. Notant que la question du téléphone cellulaire n’est pas « un sujet économique ordinaire relevant d’un secteur, d’un ministère ou d’un ministre ayant une stratégie déterminée », M. Pharaon a estimé que ce dossier « appartient au Conseil des ministres et à chacun des membres du gouvernement du fait de sa portée et de ses retombées sur la privatisation, le redressement financier et économique et aussi sur la crédibilité de l’État et du gouvernement ». Il a enfin déploré que « certains veulent faire de ce dossier un sujet de dissension ou le traiter dans une logique de vainqueur et de vaincu ».