Cellulaire À la recherche d’un accord avec Cellis et LibanCell

Les efforts déployés par M. Nabih Berry en vue de paver la voie à une solution au problème de la privatisation de la téléphonie mobile demeurent en suspens, dans l’attente du retour du président Émile Lahoud. Le chef de l’État, qui vient d’effectuer un voyage officiel en Algérie, devrait regagner Beyrouth demain, dimanche, ou lundi matin. M. Berry lui exposera alors les grandes lignes du règlement que M. Rafic Hariri s’emploie à mettre au point afin de tourner la page de la crise du cellulaire. La solution en question semble porter sur un accord que M. Hariri négocierait actuellement avec FTML-Cellis et LibanCell. L’accord porterait sur les indemnités réclamées par les deux entreprises à l’État. En contrepartie, Cellis et LibanCell pourraient suspendre l’arbitrage international engagé contre le gouvernement. Elles s’engageraient, en outre, par écrit, à remettre leurs installations et le réseau (en état de fonctionnement) aux sociétés qui remporteront l’appel d’offres pour la privatisation du cellulaire. L’ensemble de ce dossier et, plus particulièrement, le différend sur la gestion du réseau après le 31 août (date à laquelle les deux contrats en BOT viendront à expiration) seront au centre de la réunion que le Conseil des ministres tiendra le 1er août afin de tenter de clore le dossier du cellulaire. Page 3