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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Algérie - Les deux présidents ont mis l’accent sur le renforcement des relations bilatérales Lahoud et Bouteflika condamnent le terrorisme et ses racines, ainsi que les agressions israéliennes contre les Palestiniens(photo)

Le chef de l’État, Émile Lahoud, et son homologue algérien, Abdel Aziz Bouteflika, ont insisté hier sur leur attachement à l’initiative arabe de paix, adoptée lors du sommet de Beyrouth en mars dernier. Une initiative, ont-ils rappelé, qui vise à instaurer une paix « globale, juste et durable » au Proche-Orient, « sur la base des résolutions internationales ». Émile Lahoud et Abdel Aziz Bouteflika ont également condamné le terrorisme international et appuyé les efforts déployés à l’échelle internationale pour lutter contre ce terrorisme et le déraciner, « dans le cadre des Nations unies ». Insistant sur le fait qu’il ne devrait y avoir « aucun amalgame entre la résistance des peuples contre l’occupation et le terrorisme international », ils ont condamné sévèrement les agressions israéliennes contre le peuple palestinien. Tout en réitérant leur soutien « absolu » à ce dernier, ainsi qu’à l’Autorité palestinienne, « dans leur combat héroïque pour recouvrer l’ensemble de leurs droits, et pour que les réfugiés d’entre eux puissent retrouver leur terre ». Enfin, en ce qui concerne les relations entre Alger et Beyrouth, l’accent a été mis sur leur développement, que ce soit dans le domaine économique, culturel, touristique, commercial ou pédagogique. Tout cela a été explicité hier par un communiqué de presse conjoint, venu clore la visite officielle du général Lahoud en Algérie. Une visite au cours de laquelle il était accompagné du vice-président du Conseil Issam Farès, ainsi que du ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud. Où l’on apprend qu’Émile Lahoud a estimé et admiré les réalisations algériennes – notamment en ce qui concerne la croissance économique –, en rendant hommage au programme mis en place en ce sens par le président Bouteflika. Les deux hommes se sont par ailleurs félicités des efforts visant à la redynamisation d’un travail arabe commun, au renforcement de la solidarité panarabe, à l’unité des rangs, « au service des intérêts supérieurs de la nation arabe ». Les deux chefs d’État ont également évoqué la situation « critique » du peuple palestinien, appelant à la levée de l’embargo « inique » contre l’Irak, et soulignant leur attachement à l’unité territoriale et à la souveraineté nationale du pays dirigé par Saddam Hussein. Également au centre des discussions : le partenariat euro-med et la concordance des points de vue, à ce sujet, entre Alger et Beyrouth. Sur la nécessité d’une coordination continue entre les pays arabes méditerranéens, ainsi que des relations équilibrées avec les membres de l’UE. Auparavant, le n° 1 de l’État, juste avant son départ, s’était entretenu pour la troisième fois avec son homologue algérien. Ils avaient mis au point les dernières touches au programme de travail destiné au renforcement des relations bilatérales. Une rencontre plus élargie a ensuite regroupé les différents membres des deux délégations – une rencontre au cours de laquelle a été étudié le mécanisme d’application de cette redynamisation.
Le chef de l’État, Émile Lahoud, et son homologue algérien, Abdel Aziz Bouteflika, ont insisté hier sur leur attachement à l’initiative arabe de paix, adoptée lors du sommet de Beyrouth en mars dernier. Une initiative, ont-ils rappelé, qui vise à instaurer une paix « globale, juste et durable » au Proche-Orient, « sur la base des résolutions internationales ». Émile...