Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

PLACE DE L’ÉTOILE - Les débats reprendront ce matin, avec le projet de loi sur les télécommunications Les propriétaires de vans crient leur désespoir, les députés avouent leur inconséquence(photo)

Les revendications des propriétaires de minibus roulant au mazout ont été hier au centre de tous les débats, place de l’Étoile. Dans l’hémicycle, comme au-dehors. Autour du Parlement, les familles des chauffeurs hurlaient contre « les décisions politiques arbitraires », contre l’injustice dont ils sont victimes, « pourquoi les grands bus des compagnies appartenant aux hommes politiques roulent-ils toujours au mazout ? », contre l’État qui n’a absolument pas su mesurer les conséquences de l’interdiction du mazout. Dans l’hémicycle, les députés ont tous pressé le gouvernement de trouver une solution. De Boutros Harb à Nayla Moawad, en passant par Omar Karamé ou Hussein Hajj Hassan, ils ont avoué sans ambages leur inconséquence : « Nous avons spolié ces citoyens de leurs droits », « Le Parlement a commis un crime involontaire », « L’État doit importer du mazout propre », « Pourquoi les bus de l’État roulent-ils toujours, eux ? »... Les minibus au mazout donc, mais aussi les enseignants en grève et l’incident de Saïda : les trois sujets-stars hier, au cours de la séance plénière du matin. Cela sans compter le baptême, musclé, de Gabriel Murr. Qui a appelé au vote d’une loi d’amnistie générale « pour tous ». Enfin, huit projets de loi ont été votés, mais pas ceux sur l’environnement ou les télécommunications, faute de quorum. Mais tout cela repartira pour un tour, ce matin, dès 10h30. PAGES 3 ET 4
Les revendications des propriétaires de minibus roulant au mazout ont été hier au centre de tous les débats, place de l’Étoile. Dans l’hémicycle, comme au-dehors. Autour du Parlement, les familles des chauffeurs hurlaient contre « les décisions politiques arbitraires », contre l’injustice dont ils sont victimes, « pourquoi les grands bus des compagnies appartenant aux...