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Grand Sérail Hariri : Pas de nouvelle troïka

Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a affirmé hier qu’il n’y avait pas une nouvelle troïka à la tête du pays, mais simplement une « coopération » entre les dirigeants. Interrogé par le président du syndicat des journalistes, Melhem Karam, M. Hariri a ajouté qu’il n’était pas question de revenir au concept de la troïka, en soulignant toutefois que cela ne signifiait pas que les dirigeants ne peuvent pas se rencontrer et échanger leurs points de vue. À l’inverse, M. Hariri a réfuté les affirmations selon lesquelles les responsables du pays divergent sur l’ensemble des problèmes qui se posent. « Je ne partage pas ce point de vue. Le discours des dirigeants est le même pour la plupart des sujets », a-t-il affirmé. « Il n’y a aucune divergence sur les questions importantes. Nous sommes d’accord sur la politique étrangère, les relations avec la Syrie, la position vis-à-vis d’Israël, de la Résistance, des fermes de Chebaa et de la question de l’envoi de l’armée au Liban-Sud. Nous sommes aussi d’accord sur la politique sécuritaire et la politique économique. Il y a des divergences sur certains aspects ayant trait à l’application, comme par exemple sur la téléphonie mobile, mais pas sur les politiques adoptées », a assuré le Premier ministre. Interrogé sur les questions économiques, et notamment sur la perspective de la tenue de la conférence des donateurs connue sous le nom de Paris II, M. Hariri a réaffirmé que le gouvernement s’efforçait de mettre en application les exigences requises pour ouvrir la voie à l’aide internationale, en insistant sur la détermination du cabinet à réduire les dépenses de l’État et à augmenter ses recettes sans majorer les impôts. Il a également mis l’accent sur la nécessité des privatisations, sans lesquelles l’assistance de la communauté internationale serait impossible. « Il doit être parfaitement clair que ceux qui mettent des entraves aux privatisations dressent par la même occasion des obstacles face à l’aide internationale », a-t-il dit. Enfin, sur l’attentat manqué contre le président français Jacques Chirac, dimanche sur les Champs-Élysées, M. Hariri a dit : « C’est le fait d’un extrémiste de droite. Pour notre part, nous sommes du côté des modérés et nous rejetons tout extrémisme quel qu’il soit. Nous sommes contre l’extrémisme islamique et contre l’extrémisme chrétien. »
Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a affirmé hier qu’il n’y avait pas une nouvelle troïka à la tête du pays, mais simplement une « coopération » entre les dirigeants. Interrogé par le président du syndicat des journalistes, Melhem Karam, M. Hariri a ajouté qu’il n’était pas question de revenir au concept de la troïka, en soulignant toutefois que cela ne...