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Actualités - CHRONOLOGIE

Crime - La communauté musulmane choquée par ces actes abominables Des viols en série commis par de jeunes Libanais horrifient l’Australie

Une série de viols commis par un groupe de jeunes gens d’origine libanaise a horrifié l’Australie et provoqué une vague de rejet antimusulmane dans un pays traditionnellement terre d’immigration, rapporte l’AFP. Quatorze jeunes Libanais ont été reconnus coupables de viols en série sur onze jeunes Australiennes blanches, « victimes des pires horreurs sexuelles que la police dit jamais avoir vues », précise l’agence de presse. Qui ajoute que les coupables se déclarent « fiers d’être musulmans et d’avoir visé des non-musulmanes ». Une des victimes a été violée à vingt-cinq reprises par quatorze hommes en six heures et en trois endroits différents d’une banlieue de Sydney. Une autre a été forcée à des fellations sur huit hommes, raconte le correspondant de l’AFP à Sydney. Il cite un commissaire de police australien, Peter Ryan, qui a déclaré n’avoir « jamais vu auparavant une telle situation, où un groupe racial est ainsi visé par un autre ». Les violences sexuelles se sont déroulées sur six mois en 2000, mais les suites judiciaires ont commencé à émerger publiquement une année plus tard alors qu’une vague de réfugiés du Moyen-Orient tentait de gagner l’Australie. Les derniers accusés ont été reconnus coupables la semaine dernière, et les condamnations n’ont généralement pas encore été prononcées. Tous les violeurs, indique l’AFP, sont nés au Liban ou sont des fils d’immigrés récents de Libanais ayant fui la guerre dans les années 80. Une bonne partie des médias australiens a édulcoré les faits ou censuré leur aspect racial et religieux par souci du « politiquement correct ». Mais les faits ont nourri un vif sentiment antimusulman dans le pays, et des discussions sur des radios ont montré que de nombreux Australiens avaient été scandalisés, explique Jack Taylor, le correspondant de l’agence de presse à Sydney. Qui indique qu’une étude publiée la semaine dernière a montré un fort préjugé contre les Australiens musulmans, plus de 50 % des personnes interrogées n’aimant pas l’idée qu’un parent proche épouse un musulman. La montée de ce sentiment a d’ailleurs accéléré le durcissement de la politique d’immigration du gouvernement conservateur, en particulier à l’égard de demandeurs d’asile de pays musulmans. Ces crimes ont également choqué une grande partie de la communauté musulmane. Un dirigeant religieux, cheikh Khalil Chami, a vivement critiqué les parents libanais qu’il a accusés d’isoler leurs enfants du reste de la société australienne et de ne pas prôner l’harmonie entre communautés. Et au cours des derniers jours, le grand mufti d’Australie, cheikh Tajeddine Hamed el-Hilaly, s’est rendu chez des parents (de garçons condamnés) qui refusent encore d’admettre que leurs enfants soient des violeurs. Tandis qu’un porte-parole de la communauté libanaise musulmane, Kayssar Trad, a expliqué que des familles traditionnelles pensaient que les victimes avaient provoqué leurs fils à avoir des relations sexuelles avec elles. « Mais le mufti a pris l’initiative de se rendre chez les parents des criminels pour qu’ils comprennent les crimes que leurs fils ont commis », a-t-il dit, cité toujours par l’AFP. Qui souligne que sur vingt-cinq plaintes déposées, dix-huit jeunes Libanais ont été accusés de 380 violations de la loi sur onze femmes. Huit cas de viols collectifs ont été recensés, mais beaucoup de coupables n’ont jamais été arrêtés. L’AFP précise également que des condamnations relativement clémentes en août dernier avaient fait scandale, et le parquet avait réussi à obtenir un doublement de la durée des peines en appel à 13 ou 14 ans de prison. Depuis, les condamnations sont plus sévères.
Une série de viols commis par un groupe de jeunes gens d’origine libanaise a horrifié l’Australie et provoqué une vague de rejet antimusulmane dans un pays traditionnellement terre d’immigration, rapporte l’AFP. Quatorze jeunes Libanais ont été reconnus coupables de viols en série sur onze jeunes Australiennes blanches, « victimes des pires horreurs sexuelles que la...