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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Tel-Aviv dément et accuse le Hezbollah de vouloir provoquer une escalade Incursion israélienne au niveau de Chebaa

Des militaires israéliens ont opéré hier, pour la première fois depuis le retrait israélien en mai 2000, une brève incursion dans le secteur oriental de la frontière libanaise, a annoncé la police libanaise. Deux Jeeps et une voiture banalisée, transportant une dizaine de militaires israéliens en uniforme, ont franchi la frontière vers 11h00 à la hauteur du village de Chebaa et se sont rendus au lieudit ach-Chahl, à 300 m à l’intérieur du territoire libanais, où se trouvait une position de l’armée israélienne durant l’occupation, a-t-on précisé. Là, les militaires israéliens, qui étaient munis d’armes individuelles, ont mis pied à terre et l’un d’eux s’est mis à observer les collines environnantes avec des jumelles avant que le convoi ne regagne l’État hébreu une dizaine de minutes plus tard, a-t-on indiqué de même source. À l’aube, quatre obus de 155 mm, tirés depuis les positions de l’armée israélienne dans les fermes de Chebaa, un secteur controversé conquis par Israël sur la Syrie en 1967 et revendiqué par Beyrouth, étaient tombés dans ce même périmètre, sans faire de victime, selon la police. Des tirs similaires s’étaient produits mercredi en fin d’après-midi, sans susciter de riposte notamment de la part des combattants du Hezbollah chiite, déployés en force le long de la frontière, qui lancent régulièrement des attaques contre les positions israéliennes dans les fermes de Chebaa. Israël a démenti pour sa part les affirmations de la police libanaise. « Je n’ai aucune information sur une quelconque incursion. Le Hezbollah essaie de provoquer une escalade. Nous n’avons pas bougé au-delà de la frontière établie », a dit à l’AFP Raanan Gissin, porte-parole du Premier ministre israélien Ariel Sharon. Le service de presse de l’armée israélienne a de son côté indiqué n’avoir pas connaissance d’une quelconque incursion. Pas d’échange de prisonniers, selon Nasrallah Par ailleurs, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé hier soir ne pas avoir reçu des médiateurs allemands une offre, évoquée par la presse, de procéder à l’échange d’un Israélien qu’il détient contre 100 prisonniers libanais et palestiniens. « Je n’ai pas entendu parler d’un échange du colonel (israélien) Elhanan Tannenbaum contre 100 prisonniers libanais et palestiniens que par les médias et pourtant je suis ce dossier dès le début », a déclaré le chef du parti à la télévision al-Manar. « Cette offre ne nous a jamais été soumise lors des négociations, il s’agit de quelque chose de nouveau que nous lisons dans les journaux et la délégation allemande ne nous a transmis aucune offre de ce type », a-t-il ajouté. Cheikh Nasrallah a estimé que « ces rumeurs visent à donner l’impression que le gouvernement (du Premier ministre israélien Ariel) Sharon est sérieux dans les négociations et réalise des progrès ». « Nous savons que les familles des prisonniers israéliens exercent des pressions bien que le gouvernement Sharon ait annoncé la mort des trois soldats » israéliens que le Hezbollah a capturés en octobre 2000, a-t-il dit. Notre confrère al-Mustaqbal avait affirmé jeudi que le Hezbollah avait rejeté une proposition du médiateur allemand d’échanger M. Tannenbaum contre 100 Libanais et Palestiniens, notamment le député et chef du Fateh en Cisjordanie Marwan Barghouthi.
Des militaires israéliens ont opéré hier, pour la première fois depuis le retrait israélien en mai 2000, une brève incursion dans le secteur oriental de la frontière libanaise, a annoncé la police libanaise. Deux Jeeps et une voiture banalisée, transportant une dizaine de militaires israéliens en uniforme, ont franchi la frontière vers 11h00 à la hauteur du village de...