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Echos de Paris

par Élie MASBOUNGI Le palmarès de la Biennale des cinémas arabes Le président de la sixième Biennale des cinémas arabes à Paris, M. Ahmed Bedjaoui, et les autres membres du jury viennent de publier le palmarès du festival. La palme est revenue à quatre œuvres choisies parmi les 15 longs métrages et 12 courts métrages participants. Le prix spécial du jury pour le court métrage documentaire a été attribué à la Libanaise Carole Mansour pour son film Cent pour cent asphalte, le prix Ima du meilleur court métrage documentaire à la Franco-Palestinienne Maryse Gargour (Le pays de Blanche). Le prix spécial du jury pour le long métrage est allé à un autre Franco-Palestinien, Rashid Masharawi, pour « sa grande maîtrise technique et son efficacité narrative », dans sa radioscopie des médias fonctionnant dans une situation de guerre. Enfin, le grand prix Ima du long métrage documentaire a récompensé Les rêves de l’exil présenté par Maï Masri (Palestine-Liban-USA). Le marché de l’art s’étend à la Libye La Dame en rouge, un chef-d’œuvre de Léonard de Vinci, vient d’être proposé, pour la coquette somme de 284 millions de dollars, à un des collectionneurs les plus « avisés » du monde, qui n’est autre que le colonel Moammar Kadhafi. C’est un consultant canadien qui a adressé la proposition au chef de la Jamahiriya dans un fax qui précise que ce tableau rivalise de beauté avec la célébrissime Mona Lisa et fait partie d’une collection privée sans être exposé en public depuis cinquante ans. « Je vous conseille vivement de devenir le propriétaire de ce chef-d’œuvre du maître, Léonard deVinci », conclut le message, qui énumère ensuite une série de Monet, Picasso et Renoir, sculptures et porcelaines dont les prix se situent entre cinq et onze millions de dollars. Les fins palais au palais En avant-première de presse de la remise du prix (Golf et gastronomie), des professionnels de vins et de cigares ont dîné samedi, toujours au Noga Hilton de Cannes (érigé depuis plus de douze ans sur le site de l’ancien palais des festivals), avec des journalistes spécialisés venus de Paris. Au nombre de nos confrères fins connaisseurs, Marie-José Colombani (FR3 et Arts et déco), Jean-Marie Pinson, rédacteur en chef adjoint du Figaro, et d’autres fins palais du monde de la presse et du golf, notamment Jean-Paul Loth, golfeur émérite non moins connu dans le domaine du tennis puisqu’il a été un des entraîneurs de l’équipe de France de Coupe Davis. Devant ses confrères ébahis, Jean-Marie Pinson a procédé à une présentation-dégustation de cigare, commentant de grands crus cubains, dont le célébrissime « Monte Cristo », et dominicains parmi lesquels le fameux « Santa Damania » qui fait rêver plus d’un amateur de vrai tabac aux quatre coins du monde. Encouragée par cette démonstration magistrale, Martine Lafitte, propriétaire du domaine Boignères où l’on produit un des meilleurs armagnacs de France, a expliqué aux invités profanes en la matière la différence entre le cognac et l’armagnac qui n’est distillé qu’une fois, alors que le premier nécessite deux passages dans l’alambic. Les Arabes arrivent... L’avant-garde des vacanciers arabes est déjà sur place à Cannes où les directeurs de trois grands palaces de la Croisette confirment l’imminence de cette invasion pacifique et combien bénéfique pour la région. Signe avant-coureur et bien concret : le fils cadet du roi d’Arabie, le prince Abdel-Aziz Ben Fahd, a déjà réservé des étages entiers dans quatre hôtels cannois, le Carlton, le Majestic, le Martinez et le Noga Hilton. La saison démarrera début août avec des soirées de feux d’artifice, des dîners de gala à thème, des défilés de mode et des festivals culinaires. Deux « patrons » de palaces se sont laissé convaincre par la gastronomie libanaise. Celui du Noga, qui organisera une « Semaine de la table libanaise » à partir du 9 août, et le directeur du Carlton, qui pourrait aménager un restaurant oriental sur les lieux du casino (géré par le groupe Partouche), qui doit mettre fin à ses activités le 14 août, au dernier étage de l’hôtel.
par Élie MASBOUNGI Le palmarès de la Biennale des cinémas arabes Le président de la sixième Biennale des cinémas arabes à Paris, M. Ahmed Bedjaoui, et les autres membres du jury viennent de publier le palmarès du festival. La palme est revenue à quatre œuvres choisies parmi les 15 longs métrages et 12 courts métrages participants. Le prix spécial du jury pour le court métrage...