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Actualités - CHRONOLOGIE

Kornet Chehwane - « Pour la plus aboutie des coopérations avec la Syrie, en contrepartie de la souveraineté la plus explicite » Farès Souhaid, Mansour el-Bone et Samir Frangié chez Hussein Husseini

Kornet Chehwane (KC) poursuit sa mission. Le but que le regroupement s’est fixé est simple. Simple et double : expliquer, clarifier (ce qui s’est passé à Los Angeles) et marteler (la position de KC à l’égard de la présence syrienne). Ainsi, après s’être rendus avant-hier chez Nabih Berry et Omar Karamé, Farès Souhaid, Mansour el-Bone et Samir Frangié ont été reçus hier par l’ancien président de la Chambre, Hussein Husseini. Qui a tenu a rappeler, « aux Libanais de la métropole et aux Libanais d’outre-mer », les trois constantes sur lesquelles repose l’entente nationale. Assurer la pérennité du système démocratique parlementaire, c’est-à-dire « en garantissant les libertés publiques, à la lumière des réalités sociopolitiques du pays ». Conforter, ensuite, les relations libano-syriennes « fraternelles, sur des bases constantes et claires, et dans le cadre de la souveraineté et de l’indépendance de chacun des deux pays ». Et « profiter des capacités syriennes à réaliser l’entente intérieure et à libérer le territoire (libanais) de l’occupation israélienne ». Troisième constante : « Libérer notre territoire en appliquant les résolutions internationales – notamment la 425 ». L’ancien locataire de Aïn el-Tiné a poursuivi en soulignant la nécessité, pour le Liban, et afin qu’il recouvre sa souveraineté et son indépendance, de retrouver son rôle. Grâce à « nos fondements politiques, médiatiques, économiques, etc. » et grâce à « notre diaspora, qui attend de pouvoir défendre le Liban ainsi que la cause arabe et islamique », a précisé Hussein Husseini. Et s’arrêtant sur la relation avec Damas, il a affirmé que le Liban « a le droit de dialoguer, fraternellement, avec la Syrie pour rectifier un grand nombre de choses ». Idem pour la Syrie, a ajouté l’ancien chef du Parlement. « Nous ne pouvons rien faire en étant agressifs », a-t-il poursuivi, rappelant son attachement à l’accord de Taëf et à son application. Quant à Farès Souhaid, il a rappelé l’indispensable et nécessaire dialogue, « à chaque fois qu’une crise menace le pays ou à chaque croisée de chemin ». Insistant particulièrement, une nouvelle fois, sur le concept de coexistence. Et rappelant toutes les actions menées en ce sens par Hussein Husseini, il a affirmé que « tout écart de l’accord de Taëf est un pas vers l’inconnu. Il y a beaucoup de lacunes aujourd’hui dans l’application (de cet accord) », a-t-il ajouté, faisant référence au redéploiement des forces syriennes « en prévision de leur retrait total du territoire libanais ». Et Farès Souhaid de rappeler qu’une des résolutions du congrès maronite de L.A. stipule que « nous sommes prêts à la plus aboutie des coopérations avec la Syrie en contrepartie de la souveraineté et de l’indépendance les plus explicites ». Sans préciser de date pour une éventuelle nouvelle rencontre avec le chef de l’État ou avec un quelconque pôle politique.
Kornet Chehwane (KC) poursuit sa mission. Le but que le regroupement s’est fixé est simple. Simple et double : expliquer, clarifier (ce qui s’est passé à Los Angeles) et marteler (la position de KC à l’égard de la présence syrienne). Ainsi, après s’être rendus avant-hier chez Nabih Berry et Omar Karamé, Farès Souhaid, Mansour el-Bone et Samir Frangié ont été reçus...