ECHOS DE PARIS

par Élie MASBOUNGI Biennale des cinémas arabes Excellent démarrage de la sixième Biennale des cinémas arabes vendredi dernier à l’Ima. Nasser el-Ansari, directeur général, et Leila Hazzaz avaient très bien fait les choses. Aussi bien sur les écrans que dans les salles où, après la projection d’ouverture consacrée au film du Palestinien Rashid Masharaoui, en présence du réalisateur et des acteurs, un cocktail a été donné. Agrémenté d’un buffet libanais (généreusement arrosé de « Kouroum Kefraya ») signé Loubnan (29, rue Galande), un des plus anciens restaurants libanais de la ville-lumière puisque le propriétaire, Kamal Nassif, n’est autre que le neveu du célèbre Rachid de la rue Mouffetard. Parmi les personnalités présentes, M. Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général de l’OIF, Mme Leila Chahid, représentante de la Palestine, et des ambassadeurs arabes. Pour en revenir à l’événement lui-même, il se poursuivra jusqu’au 7 juillet avec notamment le célébrissime film de Hassan al-Imam Khalli balak min Zouzou... en hommage à la non moins célèbre vedette du film, la regrettée Souad Hosni. Sous la bannière du cèdre Déjeuner à la table de M. Georges Siam, ambassadeur du Liban à Ankara, mercredi dernier pour les journalistes libanais du groupe de l’Ape venu de Paris en voyage d’études et d’informations. Plusieurs ambassadeurs arabes avaient été réunis pour l’occasion, notamment les chefs des missions de Syrie, d’Arabie saoudite, de Qatar, du Maroc, de Bahrein et du Koweït. Journalistes et diplomates ont suivi, entre le dessert et le café, la demi-finale Turquie-Brésil avec, comme toile de fond, les rues désertes de la capitale turque. Et pour cause... Discussion et commentaires également sur les derniers développements de la situation et la saison estivale chez nous, qui semblait intéresser plus d’un convive. Entre Los Angeles et Kornet Chehwane Déjeuner de presse parisien mercredi dernier pour les députés Farès Souhaid et Mansour el-Bone qui venaient de rencontrer le général Michel Aoun lors d’une escale sur les rives de la Seine. Au retour de Los Angeles où ils avaient assisté au congrès de l’ULCM en tant que représentants des rencontres de Kornet Chehwane. Il y avait autour de la table, chez Fakhreddine, une vingtaine de correspondants de la presse libanaise et arabe ainsi que des journalistes français qui s’intéressent à la situation au Liban et dans la région. Les Libanais sont là... Les créateurs libanais et arabes reviennent en force cette année aux défilés parisiens prévus la semaine prochaine, en marge des présentations de haute couture. Parmi les cartons déjà parvenus à la presse, ceux de Robert Abi-Nader, Georges Chacra et Yahya al-Bishri. On attend encore les Élie Saab et autres noms célèbres de chez nous. « Agapes levantines » et... privées Les « Agapes levantines », nom (très évocateur) donné à l’opération-séduction destinée aux amateurs français de la gastronomie libanaise, se concrétiseront à partir de septembre prochain. Sous l’égide d’un restaurant libanais et d’une marque de vin libanais, des couples français seront invités dans notre pays, entre septembre et décembre prochains. Avec billets d’avion, séjour d’une semaine et visite du vignoble qui sponsorise l’opération. Cette promotion est lancée à titre purement privé et n’intéresse visiblement jusqu’ici ni notre compagnie d’aviation nationale ni les autorités touristiques compétentes. Le luxe discret de l’horlogerie Des personnalités parisiennes du monde de la haute horlogerie et du luxe (qui ont souhaité garder l’anonymat, probablement pour ne pas faire de jaloux) ont passé ce week-end au Liban pour le mariage de Théophile Joe Sfeir (avec Yasmine Pierre Sahyoun) et à la réception qui a suivi la cérémonie religieuse, samedi, dans les jardins du couvent Saint-Georges de Sahel Alma. Également parmi les convives et spécialement venus pour la circonstance, respectivement de Miami et de Paris, Karem el-Bark et Joe Kassis, des proches du père du marié, qui retrouvera dans les prochains jours – clientèle estivale oblige – ses quartiers d’Élysées Horlogerie, rue de Berri. Parfums, soins et maquillages Un « Happening 2002 » aura lieu aujourd’hui à la galerie Leadouze de l’avenue Matignon à l’invitation de Dior Parfums. Il s’agira de découvrir les nouveautés que lancera la maison au cours des prochains mois sur les marchés du Moyen-Orient. Par ailleurs, la nouvelle ligne Nina Ricci de maquillage et de soins a été présentée aux correspondants des médias spécialisés arabes vendredi 21 juin dernier, dans le cadre magnifique de l’hôtel du Rond-Point (des Champs-Élysées). Il s’agissait en fait d’une journée portes ouvertes au cours de laquelle les journalistes ont pu découvrir les nouveaux produits grâce à des explications et séances de maquillage assurées par les experts de la maison. Beauté et soins également chez Shiseido, dont les représentants au Moyen-Orient, Alexandre et Serge Kotovsty, ont invité la presse à une prochaine rencontre à Paris et dans les grandes villes du monde arabe. Cette opération sera précédée d’une série d’articles dans ces pays. Avant-première chez « Harry Winston » Déjeuner très élégant dans les salons de la célèbre maison de haute bijouterie Harry Winston (au 29 de l’avenue Montaigne) pour les représentants des médias arabes, à l’invitation de Philippe Schaeffer, vice-président de la maison. Là aussi, beaucoup de nouveautés cette année et un effort particulier pour accueillir sur place les mille et un clients déjà venus des rives du Golfe pour les grandes vacances en juillet à Paris puis en août sur la Côte d’Azur. Vacances, art et gastronomie En lever de rideau de la saison estivale, deux événements au Noga Hilton de Cannes, à savoir un petit-déjeuner au champagne ce mardi matin à l’invitation du directeur de la maison, M. Richard Duvauchelle, à l’occasion de l’exposition de sculptures de Tosello, et un dîner gastronomique dimanche prochain donné par le magazine «vins et gastronomie» avec la participation de grands chefs, dont Philippe Artaud (de la maison), Jacques Chibois (La Bastide St-Antoine de Grasse), Serge Chollet (Le Moulin de Mougins), Guy Gedda (La Mistralado de Bormes les Mimosas), Alain Lorca (Le Chanteclerc du Négresco de Nice), Stéphane Raimbault (L’Oasis de la Napoule), Christophe Petra (Le Sud, le Lavandou), Christian Plumail (L’Univers – Nice) et Laurent Tarridec (Lei Mouscardins). Serge Tchekhov : des côtes du Liban aux vins de garage Serge Tchekhov, qui a séjourné de nombreuses années au Liban avant de s’installer à Bordeaux, vient d’acquérir, avec sa femme Marie et trois autres partenaires (Jean-Claude Aubert, Michel Querre et Jean Guyon), un vignoble, le château La Roche Beaulieu où il produit un vin de garage sous l’appellation Amavinum. En attendant de présenter son nouveau produit aux journalistes très spécialisés du CAV (Club des amateurs de vins), en octobre prochain au cours d’une dégustation à la Maison de Radio-France, Tchekhov a fait distribuer à la presse des extraits du quotidien Sud-Ouest où l’expression « vin de garage » est définie comme signifiant un « vin travaillé sur mesure et sur petite surface, comme les créations de la haute couture, selon un artisanat manuel et dans un style de travail porté à l’élitisme ». En somme, tout pour plaire aux palais libanais.