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Actualités - CHRONOLOGIE

Aoun : « Nous avons besoin d’un dictionnaire spécial pour définir le concept de souveraineté »

Lors de leur escale parisienne, après une visite à Los Angelos, où ils ont participé au congrès maronite mondial, MM. Farès Souhaid et Mansour Ghanem el-Bone, députés du Kesrouan-Jbeil, ont rendu visite au général Michel Aoun avec qui ils ont eu un entretien qui a principalement porté sur les changements intervenus sur la scène politique locale, après la victoire de l’opposition au scrutin partiel du Metn. « Il était tout à fait normal qu’on se rende auprès du général Aoun, dans notre quête de dénominateurs communs entre les forces vives de la société libanaise », a déclaré M. el-Bone à Paris, affirmant avoir perçu chez le général Aoun « une disposition totale à débattre de tous les sujets qui paraissaient conflictuels à un moment donné ». L’ancien chef du gouvernement de militaires s’est contenté de faire état d’un échange de vues sur « des questions bien précises », sans vouloir en dire plus, affirmant que MM. Souhaid et el-Bone communiqueront à leurs collègues au sein de Kornet Chehwane la teneur de la conversation. Il a vivement critiqué ceux qui se sont élevés contre les résolutions du congrès maronite mondial. « Ceux-là, a-t-il dit, affirment soutenir l’accord de Taëf qui comprendrait, selon eux, deux chapitres : le premier se rapporte aux réformes constitutionnelles et le deuxième à la souveraineté libanaise. Qu’ils expriment donc leur soutien à Taëf en réclamant le rétablissement de la souveraineté libanaise, à l’instar des personnes réunies à Los Angelos. Il est quand même surprenant qu’ils gardent le silence sur ce point et qu’ils refusent que d’autres réclament le rétablissement de cette souverainté. Ce qui est encore plus saisissant, c’est que certains parlent même de souveraineté partagée, sur le modèle de la bigamie, au point qu’il est devenu nécessaire d’avoir recours à un dictionnaire spécial pour définir le concept de souveraineté, qui, au Liban, diffère du concept mondialement reconnu. » Il a reproché à Damas de justifier le maintien de ses troupes au Liban « par des raisons vagues telles que les intérêts stratégiques. Mais quels sont ces intérêts et qui les détermine ? La Syrie peut tous les jours inventer un intérêt », a-t-il dit, avant d’ajouter : « Nous sommes soucieux des intérêts stratégiques de la Syrie qui ne doivent pas cependant entraîner la disparition de la souveraineté et de l’indépendance libanaises. »
Lors de leur escale parisienne, après une visite à Los Angelos, où ils ont participé au congrès maronite mondial, MM. Farès Souhaid et Mansour Ghanem el-Bone, députés du Kesrouan-Jbeil, ont rendu visite au général Michel Aoun avec qui ils ont eu un entretien qui a principalement porté sur les changements intervenus sur la scène politique locale, après la victoire de...