Comme il fallait s’y attendre, le Conseil des ministres qui s’est tenu hier sous la présidence de M. Rafic Hariri – le président Émile Lahoud se trouvant à Prague – a axé ses débats sur l’affaire du pont d’Ouzaï et du comportement des squatters qui, appuyés par le Hezbollah et Amal, se sont opposés par la force au début des travaux de construction du pont. M. Hariri a rappelé au cours de la séance du cabinet que le projet de pont à Ouzaï s’inscrit dans le cadre d’un plan global de développement élaboré en 1994 et dont toutes les parties, parmi lesquelles le Hezbollah, étaient au courant. Il a souligné qu’un éventuel élargissement de l’autoroute d’Ouzaï (comme le réclament les squatters) coûterait au Trésor 150 millions de dollars d’indemnités supplémentaires, ce que l’État n’est pas en mesure d’assumer. Le Conseil des ministres a mis l’accent, par conséquent, sur la nécessité d’aller de l’avant dans la construction du pont. Reste à savoir à quelle date les travaux débuteront... Autre dossier discuté au cours de la séance du cabinet : le plan du président George Bush sur le Proche-Orient. Le gouvernement a rejeté ce plan, réaffirmant l’attachement du Liban aux résolutions internationales et soulignant que les chances d’aboutir à une paix globale à l’ombre du gouvernement de M. Ariel Sharon sont minimes. Page 3
Comme il fallait s’y attendre, le Conseil des ministres qui s’est tenu hier sous la présidence de M. Rafic Hariri – le président Émile Lahoud se trouvant à Prague – a axé ses débats sur l’affaire du pont d’Ouzaï et du comportement des squatters qui, appuyés par le Hezbollah et Amal, se sont opposés par la force au début des travaux de construction du pont. M....
Les plus commentés
Oui, non, peut-être ? Comment le Liban a répondu à la feuille de route française
La Suisse remporte le concours de l'Eurovision marqué par les tensions autour d'Israël
Ciblé par des « menaces de mort », Farès Souhaid appelle le parquet à se saisir de l'affaire