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Actualités - CHRONOLOGIE

Hariri dénonce les violations quotidiennes de la loi dans les régions du Hezbollah

Le bureau de presse du Premier ministre Rafic Hariri a publié en soirée un communiqué réfutant, point par point, l’argumentation défendue par le bloc parlementaire du Hezbollah concernant l’affaire d’Ouzaï. Dénonçant « les agissements illégaux et les violations à la loi auxquels nous assistons quotidiennement dans les régions contrôlées par le Hezbollah », le bureau de presse de M. Hariri accuse le Hezbollah de chercher à « extorquer l’argent du Trésor ». Répondant au communiqué du bloc parlementaire de la formation intégriste, le bureau de presse du Premier ministre a soulevé les points suivants : – Les deux projets que le CDR tente de mettre à exécution depuis plusieurs semaines (le pont d’Ouzaï et le réseau de collection des eaux usées) ont été approuvés dans le cadre de textes de lois votés par le Parlement. Ces lois ne sauraient être placées sur un pied d’égalité avec un plan directeur, d’autant que le communiqué du bloc parlementaire du Hezbollah prétend d’une manière fallacieuse et erronée que ce plan directeur a fait l’objet d’une loi votée par l’Assemblée. – Le communiqué du bloc en question souligne que l’un des députés membres de ce bloc s’est opposé au projet de construction du pont lorsque la loi a été votée. Cela ne signifie pas que le bloc parlementaire ne devrait pas se soumettre au principe de la majorité parlementaire qui, jusqu’à nouvel ordre, dicte notre régime démocratique parlementaire. Sans compter qu’aucun député membre du bloc n’a présenté une question écrite ou une interpellation pour discuter du projet de pont. – Si le Hezbollah ne souhaite pas obtenir des indemnités financières, comme le souligne le communiqué, pour quelle raison cherche-t-il alors à s’opposer par la force à l’exécution du projet ? Pour quelles raisons empêche-t-il l’évacuation des terrains pour achever la piste Ouest de l’AIB et pour quelles raisons entrave-t-il la construction de la route menant à l’Université libanaise de Hadeth ? – Le comportement illégal et les violations de la loi auxquelles nous assistons quotidiennement dans les régions contrôlées par le Hezbollah ne s’expliquent que par la volonté d’extorquer l’argent du Trésor. Les obstacles mis à l’exécution des deux projets visent à faire pression sur l’État afin de remplacer ces projets par l’élargissement de la route actuelle d’Ouzaï, de manière à permettre l’octroi de fortes indemnités à des parties connues de tous qui ont acquis des parts dans les terrains où devrait être exécuté le projet (d’élargissement de la route d’Ouzaï). – Les tentatives de soumettre l’État à un chantage afin d’extorquer l’argent du Trésor constituent le meilleur moyen d’entraver le développement. Les projets de développement auraient pu bénéficier d’un surcroît de financement si leur coût n’avait pas été accru par les indemnités répétées versées aux mêmes parties susmentionnées. Tout récemment, des milliers de personnes ont reçu des indemnités, en violation des normes en vigueur, dans les régions de Mreijeh, de Tahwitet Ghadir et de Laylaki. Ces indemnités ont été supportées par le Trésor. En conclusion, le bureau de presse de M. Hariri souligne que « certaines parties pensent pouvoir couvrir des comportements contraires à la loi en s’appuyant sur des considérations internationales et régionales ».
Le bureau de presse du Premier ministre Rafic Hariri a publié en soirée un communiqué réfutant, point par point, l’argumentation défendue par le bloc parlementaire du Hezbollah concernant l’affaire d’Ouzaï. Dénonçant « les agissements illégaux et les violations à la loi auxquels nous assistons quotidiennement dans les régions contrôlées par le Hezbollah », le...