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Actualités - CHRONOLOGIE

Francophonie - Première réunion avec les diplomates en prévision d’octobre Salamé : « Le Liban est prêt à accueillir le sommet, même dans une semaine »

Dans le cadre des préparatifs entrepris en prévision du sommet de la francophonie qui se tiendra à Beyrouth en octobre prochain, le ministre de la Culture Ghassan Salamé a présidé hier une réunion élargie regroupant les ambassadeurs des pays francophones en poste au Liban. Douze États francophones étaient représentés, « les plus influents », a précisé M. Salamé, sur 55 pays membres de l’Agence de la francophonie. Une présentation globale des préparatifs en cours a été faite durant cette réunion, à l’issue de laquelle un dossier exhaustif a été remis à chacun des diplomates présents. « Il s’agit de la première d’une série de trois réunions prévues à cet effet », a affirmé M. Salamé à l’issue de la réunion. Il a précisé qu’une collaboration étroite sera établie avec les douze pays concernés, « de la même manière que nous avons collaboré en prévision du sommet arabe ». « Or, dit-il , la différence est énorme (dans le cas du sommet francophone) dans la mesure où quarante-trois pays n’ont pas de représentation diplomatique au Liban. Par conséquent, nous allons devoir coopérer avec eux en nous déplaçant à plusieurs reprises, chose que je ferai moi-même, ainsi que via l’Internet. » Au cours d’un point de presse organisé à l’issue de la réunion d’hier, M. Salamé a répondu aux questions des journalistes en soulignant qu’il est encore tôt pour prévoir le nombre de réponses positives aux invitations adressées. « Nous sommes à quatre mois de l’événement. En général, les réponses ne parviennent pas aussi tôt », a-t-il déclaré, en relevant que le groupe des pays « importants » – qui seront représentés au niveau présidentiel – ont déjà adressé leur réponse par écrit, notamment le président français Jacques Chirac, le chef du gouvernement canadien Jean Chrétien, ainsi que les présidents du Vietnam, de Burkina-Faso et d’autres pays. « Toutes les réponses qui nous sont parvenues jusqu’à présent confirment une participation à un niveau présidentiel », a-t-il dit. « Quant aux réponses verbales, elles sont dans l’ensemble positives. Mais nous ne les prenons pas en compte », a ajouté M. Salamé. À la question de savoir si le Liban était « prêt » à la tenue d’un tel événement, Ghassan Salamé a répondu par l’affirmative, en soulignant que le pays était capable d’accueillir le sommet, même s’il devait avoir lieu dans une semaine. Évoquant l’importance d’une telle manifestation, « au cours de laquelle 55 pays renouvelleront leur confiance dans le Liban », le ministre a déclaré qu’une attention particulière sera accordée aux participants africains, étant donné la présence des communautés arabes dans le continent noir qui vivent et investissent dans ces pays. « Il en est de même pour ce qui est des collectivités libanaises qui vivent au Bénin, au Burkina-Faso, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Congo, etc. », a ajouté M. Salamé, qui a précisé qu’un certain nombre de chefs d’État africains seront accompagnés par de grandes figures libanaises vivant dans ces pays.
Dans le cadre des préparatifs entrepris en prévision du sommet de la francophonie qui se tiendra à Beyrouth en octobre prochain, le ministre de la Culture Ghassan Salamé a présidé hier une réunion élargie regroupant les ambassadeurs des pays francophones en poste au Liban. Douze États francophones étaient représentés, « les plus influents », a précisé M. Salamé, sur...