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Actualités - CHRONOLOGIE

Opposition - Le président du RD s’entretient avec le secrétaire général du PCL N. Lahoud : La situation régionale, très dangereuse, ne doit pas impliquer le gel des dossiers locaux

Le président du Renouveau démocratique (RD), Nassib Lahoud, a estimé hier que si l’on réussit à bien gérer tout ce qui touche, de près comme de loin, à la défense de la démocratie et des libertés, au rééquilibrage des relations libano-syriennes ou au traitement de la crise socio-économique, « notre résistance nationale et notre solidarité avec les grands dossiers régionaux n’en seraient que renforcées ». Le député du Metn s’exprimait ainsi au sortir d’une réunion qui a regroupé une délégation du RD et les membres du bureau politique du Parti communiste libanais (PCL), emmené par son secrétaire général, Farouk Dahrouj. Qui a déclaré qu’ont été évoqués, notamment, les principales vicissitudes dont souffre le Liban, ainsi que les fruits récoltés à l’issue de la partielle du Metn. Et plus particulièrement « la victoire, à l’échelle de la nation, de la démocratie ». Quant à Nassib Lahoud, il a rappelé que le contact était permanent entre les deux parties, « sans oublier toutes ces nombreuses batailles que nous avons menées ensemble – des batailles liées à la défense des libertés ou au conflit arabo-israélien par exemple. Et nous sommes d’accord sur un grand nombre de sujets », a-t-il ajouté. Soulignant que la situation régionale était « très dangereuse », et qu’elle impose « une grande solidarité tant au Liban qu’entre (celui-ci) et les pays arabes de la région », il a affirmé que tout cela ne devait pas induire « le gel des dossiers locaux, bien au contraire : si l’on réussit à bien gérer tout ce qui touche, de près comme de loin, à la défense de la démocratie et des libertés, au rééquilibrage des relations libano-syriennes ou au traitement de la crise socio-économique, notre résistance nationale et notre solidarité avec les grands dossiers régionaux n’en seraient que renforcées », a assuré le leader du RD. Répondant ensuite aux journalistes, Nassib Lahoud a rappelé qu’il n’avait pas été à Baabda en tant que membre de Kornet Chehwane (KC), « mais à titre personnel », une fois la bataille du Metn terminée, et que toutes les rumeurs se soient tues. « Sauf que nous avons évoqué le sujet lié à la rencontre entre le président de la République et Kornet Chehwane. Et j’ai rapporté ce qui a été dit aux membres de (KC) – qui prendra les décisions nécessaires. Je n’ai absolument pas entendu parler de sujets tabous, d’autant plus qu’aucun agenda n’a été fixé pour pareille rencontre », a-t-il assuré. Et en ce qui concerne l’étiquetage des chrétiens entre extrémistes et modérés, le député de Baabdate a réaffirmé son refus d’un tel distinguo. « Que ce soit pour les courants musulmans comme pour les courants chrétiens », a-t-il précisé. Rappelant que les grands leaders nationaux ont des avis divergents sur certains points, et se retrouvent sur d’autres, et que si ce n’était pas le cas, « on n’aurait pas eu besoin de dialogue ». Nassib Lahoud a répondu qu’il avait évoqué avec le n° 1 de l’État la nécessité que ce dialogue soit « continu entre l’ensemble des forces politiques », et qu’il y ait accord, « dans la mesure du possible », sur des sujets dénominateurs communs.
Le président du Renouveau démocratique (RD), Nassib Lahoud, a estimé hier que si l’on réussit à bien gérer tout ce qui touche, de près comme de loin, à la défense de la démocratie et des libertés, au rééquilibrage des relations libano-syriennes ou au traitement de la crise socio-économique, « notre résistance nationale et notre solidarité avec les grands dossiers...