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Actualités - CHRONOLOGIE

Opposition Le CPL à Joumblatt : Parfois, la modération est trahison

Le Courant patriotique libre (CPL-aouniste) a réitéré hier son attachement au dialogue, loin des « accusations et de l’entreprise de marginalisation et de mépris » dont il fait actuellement l’objet. Rejetant la distinction entre opposants «modérés » et « extrémistes » établie par le leader du Parti socialiste progressiste (PSP), le député Walid Joumblatt, le Courant aouniste a affirmé dans un communiqué qu’« il ne faut pas poser des conditions au dialogue autres que celles de la liberté des parties au dialogue, de la sécurité personnelle de ces parties et de l’interdiction de tout appui provenant de l’extérieur pour réaliser des gains illégitimes ». Soulignant que ce type de dialogue est interdit actuellement au Liban, « où l’on se contente d’échanges des insultes ou de défendre une troisième partie », le CPL a insisté sur son « refus de s’asseoir à une table de dialogue en échange d’un renvoi aux calendes grecques des appels à la souveraineté et à l’indépendance, d’une intégration à la légalité et la légitimité de Taëf et d’un abandon de notre conception des relations privilégiées avec la Syrie ». En d’autres termes, les conditions posées par M. Joumblatt à tout dialogue avec le général Michel Aoun. Et de réclamer de toute partie désireuse d’entamer un dialogue de « faire une fois pour toutes un effort terminologique au niveau de sa définition de la souveraineté et de l’indépendance ». Concernant la distinction établie par Walid Joumblatt, le CPL l’a qualifiée de tentative piégée et expresse de diviser l’opposition, de la neutraliser et d’empêcher toute rencontre autour d’un programme et de revendications nationales. « Nous mettons les opposants en garde : ne tombez pas dans ce piège qui travestit la réalité », a indiqué le CPL. Et de conclure : « Si nous sommes visés par la dénomination “ extrémistes ”, et si l’extrémisme consiste à réclamer la souveraineté et l’indépendance, alors nous le sommes. Au niveau de certains principes, la modération est contre nature et constitue un crime et une trahison nationale ». Une opinion partagée par le Bureau central de coordination nationale (BCCN), qui a affirmé dans un communiqué que « des courants aussi larges et populaires que les Forces libanaises et le CPL ne sauraient être occultés au niveau d’un dialogue national ».
Le Courant patriotique libre (CPL-aouniste) a réitéré hier son attachement au dialogue, loin des « accusations et de l’entreprise de marginalisation et de mépris » dont il fait actuellement l’objet. Rejetant la distinction entre opposants «modérés » et « extrémistes » établie par le leader du Parti socialiste progressiste (PSP), le député Walid Joumblatt, le Courant aouniste a...