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Actualités - CHRONOLOGIE

Archéologie - Salamé inspecte le site de Tell Arqa pris en charge par une mission française Clôture du congrès « Chronologie de l’âge de bronze au Liban »(photos)

Le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, s’est rendu samedi dernier dans la région de Arqa, au Akkar, afin d’inspecter le site archéologique de Tell Arqa où des fouilles dirigées par une équipe française se poursuivent depuis les années 70. La visite de M. Salamé est intervenue à l’occasion de la clôture du congrès « Chronologie de l’âge de bronze au Liban », qui s’est ouvert le 10 juin dernier en présence de plusieurs experts internationaux. M. Salamé a été notamment accueilli par le président de la mission archéologique française en charge du site de Arqa, M. Jean-Paul Thalmann, qui lui a exposé l’importance historique du site en question, mettant l’accent sur les découvertes qui ont été faites au cours des dernières années à la faveur des fouilles. Le ministre de la Culture devait par la suite inspecter le site et prendre connaissance des études et de la documentation en rapport avec les fouilles, notamment en ce qui concerne l’âge de bronze. À l’issue de cette tournée d’inspection, M. Salamé a tenu une conférence de presse à Tell Arqa, en présence de M. Thalmann, du directeur général des Antiquités, Frédéric Husseini, du directeur général de l’association Issam Farès, M. Paul Salem, du directeur général de l’Urbanisme, Joseph Abdel Ahad, du mohafez de Beyrouth, Yaacoub Sarraf, et du conseiller du ministre de la Culture, Jad Tabet. Les responsables des missions archéologiques étrangères en Égypte, en Jordanie et en Syrie ainsi que plusieurs experts occidentaux ont également assisté à la conférence de presse. Prenant la parole au nom des chercheurs étrangers qui ont participé au congrès sur la chronologie de l’âge de bronze, M. Manfred Bietak, de l’Université de Vienne et responsable du site égyptien de Dabaa, a notamment déclaré : « Nous sommes venus à Arqa afin de nous pencher sur les vestiges de l’âge de bronze, en collaboration avec la mission archéologique française en poste à Arqa et l’académie de Vienne. Nous estimons que le site de Arqa est l’un des plus importants au Moyen-Orient. Il nous aidera à effectuer une relecture de l’histoire ancienne, notamment à l’époque de l’âge de bronze. Cette question est au centre de nos recherches dans tous les sites où nous effectuons des fouilles. » De son côté, le ministre de la Culture a souligné que le site de Arqa résume, grâce à ses vestiges, près de 8 000 ans d’histoire. M. Salamé a précisé sur ce plan que le retard mis à effectuer des fouilles à Arqa a eu pour avantage de permettre le recours, par la suite, aux méthodes les plus modernes dans la recherche archéologique. « De ce fait, a indiqué M. Salamé, les travaux actuels à Arqa constituent une expérience pilote. Sur le plan scientifique, nous avons ainsi une image précise et claire de l’histoire du monde grâce aux données historiques fournies par le site de Arqa. Nous n’avons de telles données dans aucun autre site au Liban, que ce soit à Tyr, à Byblos ou dans d’autres secteurs. » En conclusion, le ministre de la Culture a relevé qu’en l’an 740 A.C., le site de Arqa a été détruit par l’un des empereurs assyriens.
Le ministre de la Culture, Ghassan Salamé, s’est rendu samedi dernier dans la région de Arqa, au Akkar, afin d’inspecter le site archéologique de Tell Arqa où des fouilles dirigées par une équipe française se poursuivent depuis les années 70. La visite de M. Salamé est intervenue à l’occasion de la clôture du congrès « Chronologie de l’âge de bronze au Liban »,...