Rechercher
Rechercher

Actualités

EXPOSITON - Sept photographes à l’école Val père Jacques, Bkennaya De Paris à Jbeil, en passant par l’Amazonie(photos)

Sept photographes, sept visions et sept styles différents. Justement intitulée « Rétrospective des 7 », une exposition de photographies à l’école Val père Jacques, Bkennaya, pour marquer l’inauguration de la salle artistique de l’établissement, en hommage à mère Marie de la Croix Zgheib. Plus de 1 000 photos trônent sur les cimaises. De Paris à Jbeil, en passant par l’Amazonie… Charles Chemaly raconte, en noir et blanc, ses impressions de France. « C’était au cours d’un remarquable séjour dans la Ville Lumière, à l’occasion du Mois de la photo 1998 ». Premier déclic : à partir de sa fenêtre d’hôtel. Suivi d’une série au Musée d’Orsay, Montmartre, les Halles… Et se termine à Toulouse. Pierrot Daou expose les splendeurs de sa ville natale, Jbeil. Ses photos ont été retouchées et travaillées sur l’ordinateur. Il lance ainsi un défi à la technologie qui, dit-il, a défiguré la beauté naturelle de cette ville historique, et c’est par cette même technologie qu’il a pu corriger les défaillances causées par l’homme. Colette Lyan a voulu sublimer le corps humain. Ses photos en noir et blanc sont baignées d’une faible et douce lumière. Soulignant ainsi la puissance du nu, sa brutalité et son agressivité parfois. Dany Lyan s’intéresse pour sa part à l’œuf. L’œuf romantique, l’œuf souffrant et l’œuf créatif, sous diverses positions et aspects. Il veut confirmer à sa façon que l’œuf est à l’origine de toute création. Le travail de Maya Tuéni est axé sur la lumière. Sa lumière à elle est bleutée. « L’œil commence son aventure en circulant, en se déplaçant dans des endroits sombres, vagues, tristes, compliqués. Mais grâce à la lumière naturelle ou artificielle, on peut distinguer les quatre dimensions de l’existence », note l’artiste. Paul Zgheib, avec ses clichés en noir et blanc, retrace ses souvenirs d’enfance à Amchit. « Ce sont des survivances dans la mémoire d’une sensation tangible », indique-t-il. Pour accentuer le côté nostalgique, le photographe a utilisé un vieil appareil. Jacques Menassa n’est pas encore revenu de son voyage en Amazonie. Physiquement, si. « Pour photographier l’Amazonie, il faut bien l’appréhender en faisant partie intégrante d’elle », déclare Menassa. « La photographie dans l’Amazonie est une compétition éternelle avec la lumière », ajoute-t-il. Le photographe mise sur les couleurs fortes. Chaque photo révèle un moment privilégié qu’il a vécu, une page de son autobiographie. Il est donc en train d’enregistrer, sur papier glacé, la chronique de sa vie. « Mes photos sont silencieuses parce que je n’aime pas le bruit. Elles sont tranquilles parce que j’aime la sérénité ». Il ne reproduit pas les évènements parce qu’il n’aime pas l’agitation. Amazonas (titre de sa collection) n’est pas une simple exposition de photos. C’est plutôt une histoire d’amour entre un homme et un mystère. Une terre qu’il a aimée et qu’il veut conter. M.G.H.
Sept photographes, sept visions et sept styles différents. Justement intitulée « Rétrospective des 7 », une exposition de photographies à l’école Val père Jacques, Bkennaya, pour marquer l’inauguration de la salle artistique de l’établissement, en hommage à mère Marie de la Croix Zgheib. Plus de 1 000 photos trônent sur les cimaises. De Paris à Jbeil, en passant par...