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Actualités - CHRONOLOGIE

Hommage - Deuxième commémoration de la disparition de l’ancien président syrien Lahoud : « Hafez el-Assad a protégé l’unité, la sécurité et la souveraineté du Liban »(photo)

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a rendu hier un vibrant hommage au président syrien Hafez el-Assad, pour la deuxième commémoration de la disparition de ce dernier. Dans un télégramme adressé au président syrien Bachar el-Assad, le chef de l’État a affirmé que « les positions historiques stables du président défunt sont parvenues à contenir les convoitises israéliennes au fil des ans ». Le général Lahoud a souligné que les bienfaits du président disparu n’étaient pas exclusifs à la Syrie : « Il a protégé la sécurité du Liban, son unité et sa souveraineté, et il a contribué à libérer la plus grande partie du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest de l’occupation israélienne, grâce à la politique de la résistance qui a été adoptée. » Le chef de l’État a également rendu hommage au président Bachar el-Assad et au peuple syrien. Un meeting politique commémorant la disparition du président Hafez el-Assad a par ailleurs été organisé par le parti Baas au centre Bassel el-Assad à Tal Abbas dans le Akkar, en présence du vice-président du Conseil, M. Issam Farès, représentant le président de la République, du député Jihad Samad représentant le président de la Chambre, M. Nabih Berry, du ministre de la Justice, M. Samir el-Jisr, représentant le Premier ministre, M. Rafic Hariri, des ministres Sleimane Frangié et Négib Mikati et des députés Mikhaël Daher, Wagih Baarini, Karim Racy, Abdelrahman Abdelrahman, Jamal Ismaïl, Ahmad Fatfat, Saleh Kheir, Fayez Ghosn et Ahmad Hbouss. Prenant la parole, le ministre Mikati a appelé les Libanais à « être fidèles au souvenir d’Assad en consacrant l’unité nationale et en perfectionnant le régime démocratique », estimant que le disparu avait « empêché le Liban d’être morcelé » et avait « rétabli la paix civile ». Le ministre Frangié a de son côté indiqué que « le président défunt est un symbole ineffaçable, sur lequel le temps n’a pas de prise ». « Il est présent, dans son style et sa pensée, à travers son fils, le président Bachar el-Assad », a-t-il souligné. M. Farès a pour sa part remercié à titre posthume Hafez el-Assad pour avoir « mis un terme à la tragédie libanaise, réédifié les institutions, rétabli la vie constitutionnelle au Liban, fait échec aux complots des entités sectaires (...) », lui exprimant sa reconnaissance. Des couronnes ont ensuite été déposées sur le momument dédié au président syrien à Halba. S’exprimant à Qordaha, le village natal des Assad à Lattaquieh, en Syrie, dans le cadre d’une conférence sur le thème « La pensée stratégique du président Assad », organisée par le parti Baas, le président du parti Kataëb, Karim Pakradouni, a quant à lui mis l’accent sur le fait que le président disparu avait « respecté l’unité et l’indépendance du Liban ». En présence des membres du bureau politique du parti, MM. Émile Eid, Fady Haber, Georges Maghamess, Tony Hajj, Georges Chahine et Pierre Haddad, M. Pakradouni a rendu publics des propos tenus en 1985 par le président Assad devant le commandement des Forces libanaises : « Je suis baassiste, pour l’unité, et prêt à une union entre la Syrie et n’importe lequel des pays arabes, même la Somalie si elle le demande. Mais je ne suis pas prêt à déclarer l’union avec le Liban si le peuple libanais n’est pas d’accord. L’armée syrienne n’est pas entrée au Liban pour unir les deux pays mais pour assurer l’unité du Liban. » Il s’est enfin recueilli sur le mausolée du défunt.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a rendu hier un vibrant hommage au président syrien Hafez el-Assad, pour la deuxième commémoration de la disparition de ce dernier. Dans un télégramme adressé au président syrien Bachar el-Assad, le chef de l’État a affirmé que « les positions historiques stables du président défunt sont parvenues à contenir...