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Les trois partis arméniens réaffirment leur attachement aux intérêts supérieurs du Liban

C’est suffisamment rare pour le signaler : les trois partis arméniens – Ramgavar, Henchag et Tachnag – ont publié hier un communiqué commun, mettant, en préambule, l’accent sur le système démocratique libanais, basé sur le respect mutuel. Un système qui « concourt à faire du Liban un pays de coexistence ». Le communiqué ne s’étonne pas donc de la multiplicité des partis et des courants politiques ni de « la volonté des Libanais de participer pleinement à la vie politique ». Et se demande, ainsi, comment l’on justifierait « les doutes de certains sur la “libanité” de certains autres ». Et comment l’on pourrait comprendre « la négation par certaines personnes de la confiance qui prévaut entre une base et sa direction ». En d’autres termes, comment certains peuvent-ils refuser la foi que cette même base a en la capacité de ses dirigeants de gérer, en général, un parti ou un courant ? De décider et de définir, en particulier, les alliances politiques et électorales desdits courants ou partis ? « Ainsi, les trois partis arméniens se voient dans l’obligation, au vu des positions trompeuses et fallacieuses prises de temps à autre par tous ceux qui se sentent lésés par nos principes – et qui portent atteinte à notre communauté –, de s’adresser à l’opinion publique. Pour dire que la communauté arménienne a donné et donne la priorité aux intérêts supérieurs du Liban, et que son comportement depuis bien avant l’indépendance en est la preuve éclatante », affirme le communiqué. Qui appelle tous ceux qui ont adopté « ces positions-là » de « consacrer leurs efforts à la reconstruction de la nation », plutôt que « d’essayer de semer les dissensions confessionnelles entre les Libanais ».
C’est suffisamment rare pour le signaler : les trois partis arméniens – Ramgavar, Henchag et Tachnag – ont publié hier un communiqué commun, mettant, en préambule, l’accent sur le système démocratique libanais, basé sur le respect mutuel. Un système qui « concourt à faire du Liban un pays de coexistence ». Le communiqué ne s’étonne pas donc de la multiplicité...