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Actualités - CHRONOLOGIE

universités et écoles fermées en signe de deuil

Les obsèques de Ramzi Irani se sont accompagnées d’une série de grèves pour condamner le crime odieux et inciter les responsables à agir au plus vite pour démasquer et châtier les coupables. Les portes de nombreuses universités et écoles sont demeurées fermées hier, notamment toutes les facultés des sections 2 de l’Université libanaise et la faculté de génie de l’Université antonine qui a été le théâtre d’un sit-in de protestation. La fermeture était également totale à l’Université de La Sagesse et les étudiants des Universités de Balamand et de Notre-Dame de Loueizé (NDU) ont condamné le crime et invité l’État à assumer ses responsabilités. Quant aux écoles catholiques, les cours y ont été suspendus, une heure durant, pour permettre aux instituteurs et aux élèves de méditer et prier. Au collège des Frères du Mont La Salle, une messe a été célébrée pour le repos de l’âme de Irani en présence du directeur, des membres du corps enseignant et des élèves. Plusieurs allocutions ont été prononcées condamnant le crime et appelant à l’identification des coupables. Par ailleurs, la société Total Liban a fermé ses bureaux et ses installations hier, « en raison du décès tragique de son collaborateur, l’ingénieur Ramzi Irani ». Toujours sur le plan professionnel, l’Ordre des ingénieurs a observé une grève totale et fermé au public son siège central ainsi que tous ses bureaux sur l’ensemble du territoire libanais. Se solidarisant avec l’Ordre des ingénieurs, les Ordres des avocats, des dentistes, des pharmaciens, ainsi que le syndicat des topographes ont observé une grève de deux heures. Le bâtonnier Raymond Chédid a estimé que « l’incapacité des services sécuritaires à élucider les circonstances de ce crime ne laisse présager rien de bon pour la patrie » et rappelé que les responsables des mauvais traitements infligés aux étudiants en août 2001, devant le Palais de justice, demeurent impunis. À Bécharré, la grève était totale et les cloches ont sonné le glas en signe de deuil. Des sit-in ont également été signalés dans plusieurs écoles de Zahlé où les élèves ont tenu à manifester leur indignation. Le ministre des Travaux publics, Négib Mikati, a déclaré que « les récents incidents sécuritaires, malgré leur impact négatif, doivent nous inciter à un surplus d’efforts en vue de rétablir l’ordre et la stabilité ». M. Melhem Karam, président du syndicat des journalistes, a dénoncé les agissements des « forces de l’ombre qui visent à donner du Liban l’image d’un pays incapable d’assurer la sécurité de ses fils et de ses visiteurs » et invité les Libanais « à faire preuve de vigilance et à se ranger aux côtés du pouvoir ». La section des ingénieurs au Bloc national a condamné le crime et appelé au châtiment des coupables. Le député Jean Oghassépian a estimé que les assassinats de Irani, de Jibril et de Hobeika menacent le Liban d’un retour au « jeu des règlements de comptes extérieurs ». De nombreuses ONG ont également condamné le crime et appelé à l’identification et au châtiment des coupables.
Les obsèques de Ramzi Irani se sont accompagnées d’une série de grèves pour condamner le crime odieux et inciter les responsables à agir au plus vite pour démasquer et châtier les coupables. Les portes de nombreuses universités et écoles sont demeurées fermées hier, notamment toutes les facultés des sections 2 de l’Université libanaise et la faculté de génie de...