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La journée des performances à Cannes(photo)
le 23 mai 2002 à 00h00
Le Festival de Cannes a été marqué mercredi par une triple performance : d’acteur avec Jack Nicholson en retraité pathétique ; technique avec L’Arche russe d’Alexandre Sokurov ; poétique enfin avec Homme sans passé du Finlandais Kaurismaki. Celui-ci a déclenché une incroyable cascade de flashes de photographes et de rires des personnes présentes en réalisant une autre performance : un pas de danse, avant de grimper l’escalier menant à la salle de projection (notre téléphoto Reuters). Déjà nanti d’une solide réputation (Au loin s’en vont les nuages en 1996), Kaurismaki propose une tranche de poésie humaniste avec un récit du retour à la vie d’un grand gaillard privé de mémoire suite à un tabassage. Jack Nicholson, « vieux » client de Cannes, a rappelé, avec son sourire légendaire, qu’il avait apporté en 1969 « en contrebande, dans des cartons à chapeau », ce qui allait devenir le classique d’une génération : Easy Rider. Une journée faste avec trois films en compétition (il en reste six à voir sur 22) et, en bonus, une leçon de cinéma offerte par le volubile Nanni Moretti, Palme d’or l’an dernier pour La chambre du fils. PAGE 16
Le Festival de Cannes a été marqué mercredi par une triple performance : d’acteur avec Jack Nicholson en retraité pathétique ; technique avec L’Arche russe d’Alexandre Sokurov ; poétique enfin avec Homme sans passé du Finlandais Kaurismaki. Celui-ci a déclenché une incroyable cascade de flashes de photographes et de rires des personnes présentes en réalisant une autre...
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