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Actualités - CHRONOLOGIE

Le regroupement de l’opposition appelle à une grève symbolique de deux heures aujourd’hui Pour Kornet Chehwane, le pouvoir vient de perdre « sa seule pseudo-réalisation » : la stabilité sur le plan de la sécurité

Le regroupement de Kornet Chehwane (KC) n’a pas attendu longtemps pour réagir, avec véhémence et sans concessions, à la découverte du cadavre de Ramzi Irani. Ainsi, en condamnant « ce crime odieux commis en plein Beyrouth et en plein jour », KC met le doigt sur « l’incapacité des services de sécurité, qui filaient (Ramzi Irani), à remplir leur seul devoir : la protection des citoyens ». Accusant ces services de limiter leurs œuvres « à la chasse, à la menace et à l’emprisonnement des opposants », le communiqué publié hier par le regroupement estime que l’assassinat du sympathisant FL est « un crime contre l’État ». Un communiqué qui se déchaîne contre le pouvoir. Un pouvoir qui, en matière de réconciliation nationale ou de solution à la crise socio-économique « a prouvé son échec patent », vient de perdre aujourd’hui « sa seule pseudo-réalisation – celle dont il se vantait » : la stabilité sur le plan de la sécurité. Et l’assassinat de Jihad Jibril, condamné par KC, « prouve cette dangereuse réalité ». KC qui affirme sans ambage que le temps est largement venu de « revoir, dans sa globalité, le comportement » du pouvoir, dans le but « d’éviter un effondrement général » qui toucherait l’ensemble des Libanais. « Et ce ne sont pas uniquement les Libanais du pouvoir qui doivent assumer la responsabilité de cette révision. Cette responsabilité incombe également à la Syrie. Qui s’est autorisée, en violation de la Constitution, l’accouchement de ce pouvoir – un pouvoir perdant à tous les niveaux », assène le communiqué. Le regroupement appelle en conclusion les Libanais, après avoir présenté ses condoléances émues à la famille du disparu, à une grève symbolique de deux heures, aujourd’hui mercredi entre midi et quatorze heures. Appelle également le pouvoir et ses services de sécurité à faire toute la lumière sur les auteurs du meurtre et « à assurer la sécurité au lieu de s’en prendre aux opposants et aux démocrates ». KC a demandé ensuite à ses membres avocats de suivre le dossier auprès des autorités judiciaires concernées et à créer un comité interne chargé de suivre la situation. Quant aux députés de KC, ils ont décidé d’interpeller le gouvernement sur la question de la sécurité. La partielle du Metn Sur un tout autre plan, le communiqué de KC s’attarde sur la bataille de l’élection partielle du Metn. Après avoir rappelé que le regroupement est né dans le but de réaliser la réconciliation nationale, de tourner la page du passé, de récupérer la souveraineté nationale et la libre décision du Liban, de rectifier les relations libano-syriennes et de défendre les libertés publiques et les droits de l’homme. Jusqu’à arriver à instaurer l’État de droit et de la souveraineté. Ainsi, dans cette bataille du 2 juin prochain, KC s’implique « dans le but d’assurer à l’électeur metniote la liberté de son choix ». Et exhorte les candidats de l’opposition et les forces qui les soutiennent à se mettre d’accord sur « un nom et un seul ». Qui mènera la bataille face au candidat du pouvoir. KC promet d’ailleurs de veiller à accorder ces violons-là. Le regroupement met également en garde le pouvoir et tous ceux qui contrôlent ses services contre « les pratiques antidémocratiques qui ont clairement commencé à être appliquées : les pressions sur les moukhtars, sur les municipalités, ainsi que la politique de l’intimidation se multiplient déjà. Et certains officiers des services de sécurité, comme un bon nombre de fonctionnaires, ont commencé ostentatoirement à travailler et à s’impliquer dans ces élections en faveur du candidat du pouvoir », accuse le communiqué. Qui rappelle que le déroulement et le climat de ces élections aura un impact « de la plus haute importance » sur le climat général de la politique libanaise.
Le regroupement de Kornet Chehwane (KC) n’a pas attendu longtemps pour réagir, avec véhémence et sans concessions, à la découverte du cadavre de Ramzi Irani. Ainsi, en condamnant « ce crime odieux commis en plein Beyrouth et en plein jour », KC met le doigt sur « l’incapacité des services de sécurité, qui filaient (Ramzi Irani), à remplir leur seul devoir : la...