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Actualités - CHRONOLOGIE

Cellulaire - Deux réunions essentielles prévues aujourd’hui et demain Baabda dément toute nouvelle divergence avec Koraytem

Les développements en rapport avec le dossier de la privatisation de la téléphonie mobile seront marqués au cours des prochaines quarante-huit heures par deux réunions fondamentales : celles du Conseil supérieur de la privatisation, ce soir, et des commissions parlementaires conjointes, demain, mardi. Les milieux proches du palais de Baabda ont précisé que ces réunions sont en quelque sorte complémentaires, en ce sens qu’elles portent sur deux aspects distincts. Le Conseil de la privatisation, qui se réunit à 18 heures au Grand Sérail, sous la présidence de Rafic Hariri, est appelé à plancher sur le rapport de la banque britannique HSBC, chargée par le gouvernement de déterminer les conditions pratiques et techniques dans lesquelles devrait se faire la privatisation. La banque en question devait aussi mettre au point le cahier des charges en base duquel l’appel d’offres international sera lancé pour l’octroi de deux licences d’exploitation du cellulaire pour une période de 20 ans. Le rapport de HSBC (qui comporte 420 pages) est essentiellement « technique », soulignent les sources de Baabda qui indiquent que la teneur de ce document doit être dissociée de l’accord conclu la semaine dernière entre le président Émile Lahoud et M. Hariri. Cet accord a porté, en effet, sur le mécanisme et les grandes lignes de l’opération de privatisation du GSM, alors que le rapport de HSBC aborde les problèmes financiers et techniques relatifs à la situation actuelle du réseau et des deux opérateurs, telle qu’elle se présente « avant » la privatisation appelée à se réaliser en août prochain. Les milieux proches de Baabda précisent qu’une telle distinction apporte un démenti irréfutable aux informations selon lesquelles l’examen du dossier du cellulaire par le Conseil de la privatisation et les commissions parlementaires, au lieu du Conseil des ministres, reflète de nouvelles divergences apparues à ce propos entre le président Lahoud et M. Hariri. L’ensemble de ce dossier a été, en tout état de cause, au centre d’un entretien téléphonique que le président Lahoud a eu hier avec M. Berry. « Ce contact, souligne une source proche de Baabda, met un terme aux rumeurs apparues ces derniers jours concernant l’existence de différends au sujet de l’application du mécanisme de privatisation du réseau GSM. Certaines sources ont insinué que l’accord intervenu entre le président Lahoud et M. Hariri avait été court-circuité. Or, les commissions parlementaires sont appelées, mardi, à examiner la formule convenue entre le président Lahoud et M. Hariri afin d’établir le cadre juridique de cet accord et d’élaborer le projet de loi qui sera transmis au Parlement. Ce projet de loi autorisera le gouvernement à organiser des enchères internationales pour privatiser le cellulaire, parallèlement à une adjudication visant à gérer le réseau pour le compte de l’État au cas où les enchères n’apporteront pas à l’État le montant requis. Les dossiers pour les enchères et l’adjudication devront être présentés au plus tard le 31 juillet 2002. L’étude des offres et la signature des contrats devront intervenir dans un délai d’un mois, soit le 31 août 2002 ». Et la source susmentionnée de poursuivre : « Si les enchères n’aboutissent pas aux résultats escomptés, tous les revenus du service en question reviendront à l’État à partir du 31 août. Quant au Conseil de la privatisation qui se réunira aujourd’hui, il est appelé à examiner le rapport de HSBC ainsi que les observations du ministre des Télécommunications à ce sujet. Les recommandations du Conseil de la privatisation seront transmises au Conseil des ministres. Le Conseil de la privatisation ne se penchera pas ainsi sur le mécanisme de la privatisation du réseau GSM, tel que convenu la semaine dernière et qui sera étudié par les commissions parlementaires. De ce fait, il serait erroné de confondre entre le rôle des commissions parlementaires, qui s’en remettront dans cette affaire à la séance plénière de la Chambre, et celui du Conseil de la privatisation, qui s’en remettra au Conseil des ministres ». Signalons, enfin, que le bureau de presse de M. Hariri a publié hier un communiqué dans lequel il dément les informations selon lesquelles la décision du Premier ministre de convoquer le Conseil de la privatisation à une réunion a pour but de retarder l’examen du dossier en Conseil des ministres.
Les développements en rapport avec le dossier de la privatisation de la téléphonie mobile seront marqués au cours des prochaines quarante-huit heures par deux réunions fondamentales : celles du Conseil supérieur de la privatisation, ce soir, et des commissions parlementaires conjointes, demain, mardi. Les milieux proches du palais de Baabda ont précisé que ces réunions sont en...