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Actualités - CHRONOLOGIE

CRISE - Déblocage d’une partie des arriérés dus aux établissements hospitaliers Début de règlement du contentieux entre les hôpitaux et le ministère des Finances

Le contentieux entre le syndicat des hôpitaux privés et le ministère des Finances est en voie de règlement. Moins de 24 heures après que le syndicat eut menacé de cesser de recevoir les malades qui souhaitent se faire soigner aux frais du ministère de la Santé, parce que l’État bloque près de 600 milliards de livres qu’il doit aux hôpitaux privés, le ministère des Finances a commencé à payer une partie de la somme réclamée. En d’autres termes, cela signifie que les hôpitaux, dont certains ont commencé depuis hier à refuser d’accueillir des malades pris en charge par l’État, pourraient revenir sur leur décision de cesser pour de bon, à partir de lundi, d’admettre cette catégorie de malades. Interrogé à ce sujet, le président du syndicat, M. Faouzi Adaïmi, a répondu : « Le mot “Inchallah” (si Dieu le veut) est sans doute le meilleur de la langue arabe », en faisant état de contacts entrepris avec le ministère des Finances. De toute évidence, les propriétaires d’hôpitaux souhaitent s’assurer que ce département va leur accorder les fonds qu’ils réclament avant d’annoncer leur disposition à soigner de nouveau les malades aux frais de l’État. Le ministère des Finances a débloqué hier près de 9 milliards de livres destinés aux hôpitaux et paiera dans les deux prochains jours 50 % de la somme restante. Le reste sera graduellement débloqué au cours des deux prochaines semaines. Dans une interview à la Voix du Liban, le ministre des Finances, Fouad Siniora, a déclaré qu’il n’y a pas eu de retard de la part de son département en expliquant que les hôpitaux voulaient encaisser la totalité de la somme exigée le jour même où le ministère a eu l’argent. Il a ajouté : « Mais ce n’était pas possible et nous avions demandé aux hôpitaux de se montrer coopératifs avec le ministère pour qu’il puisse leur verser la majorité des sommes dues », qui totalisent 600 milliards de livres, soit près de 450 millions de dollars. De son côté, M. Adaïmi a exprimé le souhait que l’initiative du ministère des Finances « s’inscrive dans le cadre d’un plan destiné à régler aux hôpitaux la totalité des arriérés et prévoyant, dans le même temps, un mécanisme précis pour le paiement des arriérés à l’avenir ». Il a de nouveau souligné les difficultés financières des établissements hospitaliers, en mettant l’accent sur les efforts fournis par M. Siniora pour s’acquitter des sommes qui leur sont dues. M. Adaïmi a en outre fait état d’une réunion qui se tiendra aujourd’hui avec la direction de la CNSS pour s’entendre sur le mécanisme de paiement des fonds dus également par cet organisme aux hôpitaux privés. « Nous ne voulons pas agir avec la CNSS et avec les compagnies d’assurances comme nous l’avons fait avec l’État et nous souhaitons qu’elles se dépêchent de régler les arriérés qu’elles doivent aux hôpitaux », a-t-il poursuivi en indiquant que certaines compagnies respectent les contrats conclus avec ces établissements alors que d’autres s’abstiennent de payer les arriérés.
Le contentieux entre le syndicat des hôpitaux privés et le ministère des Finances est en voie de règlement. Moins de 24 heures après que le syndicat eut menacé de cesser de recevoir les malades qui souhaitent se faire soigner aux frais du ministère de la Santé, parce que l’État bloque près de 600 milliards de livres qu’il doit aux hôpitaux privés, le ministère des...