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La polémique enfle entre Cardahi et Kassarji

Fidèle à sa réputation, le député de Zahlé Georges Kassarji n’a pas mâché ses mots hier, dans un communiqué plus que virulent au cours duquel il a invité les ministres « à se comporter pour la première fois en vrais hommes » et à démissionner, « pour mettre un terme à toute cette mascarade ». Faisant par là allusion à tous ceux qui font en sorte d’enlever au Conseil des ministres le moindre pouvoir. « Et si seulement le premier de ceux qui se doivent de démissionner – c’est-à-dire le ministre des Télécommunications Cardahi – le faisait, puisqu’il a échoué dans l’administration de son ministère », a-t-il asséné. S’attirant une réplique immédiate du ministre concerné, à travers un autre communiqué émanant du bureau de presse de Jean-Louis Cardahi. Un communiqué qui regrette le « glissement tragique » du ton et du langage utilisés par le député zahléote, et qui foulent aux pieds l’idée même de courtoisie et d’élégance. Et qui affirme que le ministre des Télécommunications ne perdra pas son temps à ce qui ne sert pas l’intérêt du pays : « Les Libanais honnêtes savent pertinemment ce à quoi est arrivé, en un an et demi, le ministère des Télécommunications. Ils mesurent aussi l’attachement du ministre à l’État de droit et des institutions », précise le communiqué. Quoi qu’il en soit, les réactions à la crise de la téléphonie mobile, officiellement réglée depuis deux jours par le dégel entre les deux pôles de l’Exécutif, se sont poursuivies hier. Le député haririen Jean Oghassepian a ainsi appelé « à mettre sur pied des institutions solides, capables de gérer le pays », tandis que son colistier Bassem Yammout s’est demandé comment l’on pouvait expliquer la perte de « 300 millions de dollars en un mois » enregistrée par la Banque centrale « à cause de la crise du cellulaire ». Estimant tous deux que cette crise a une nouvelle fois prouvé l’échec d’une coexistence basée sur « la méfiance, la tension et les obsessions », et exhortant au retour de la confiance. Notons enfin que le ministre des Transports Négib Mikati aurait décidé, selon l’agence al-Markaziya, de vendre les actions détenues par lui-même et par son frère au sein du groupe Cellis. Et qui s’élèvent à 30 % du capital de la société tenue majoritairement par France Télécom – la compagnie à laquelle le groupe Mikati penserait vendre ses avoirs.
Fidèle à sa réputation, le député de Zahlé Georges Kassarji n’a pas mâché ses mots hier, dans un communiqué plus que virulent au cours duquel il a invité les ministres « à se comporter pour la première fois en vrais hommes » et à démissionner, « pour mettre un terme à toute cette mascarade ». Faisant par là allusion à tous ceux qui font en sorte d’enlever au...