Lahoud invite les Libanais à répondre généreusement à l’appel de la Croix-Rouge libanaise La CRL lance sa campagne annuelle de collecte de fonds

La Croix-Rouge libanaise a lancé hier officiellement sa campagne annuelle de collecte de fonds, à l’occasion de la Journée internationale des sociétés de Croix-Rouge et de Croissant-Rouge, célébrée chaque année le 8 mai, date de naissance du fondateur de la Croix-Rouge, Henri Dunant. La campagne de collecte de fonds, qui dure un mois, a été annoncée dans une conférence de presse, tenue au siège de l’Ordre de la presse par le président de la CRL, le brigadier à la retraite Sélim Layyoun, avant d’être lancée solennellement à partir du palais de Baabda par le chef de l’État, le général Émile Lahoud. Le président, qui a reçu en fin de matinée une importante délégation de la CRL, conduite par le brigadier Layyoun, accompagnée des représentants au Liban du CICR et de la Fédération internationale des sociétés de Croix-Rouge et de Croissant-Rouge, a invité les Libanais à répondre « avec généroristé à la campagne placée cette année sous le signe de “la protection de la dignité humaine” ». S’adressant à ses visiteurs, le général Lahoud a salué les activités de la CRL « au service de la population au Liban sans distinction aucune ». « Vous donnez sans compter et vous vous êtes toujours tenus aux côtés des Libanais, répondant aux appels dans toutes les régions libanaises », a-t-il ajouté avant de se féliciter des services assurés par la CRL lors du sommet arabe. Le chef de l’État a notamment salué les équipes secouristes ainsi que la section de Jeunesse de la Croix-Rouge et a exprimé l’espoir que la campagne de collecte de fonds assurera à la CRL le soutien financier qui lui permettra d’assumer son rôle et de renforcer sa présence sur l’ensemble du territoire libanais. Auparavant, dans sa conférence de presse, le brigadier Layyoun avait exposé exhaustivement les activités de la CRL et les services qu’elle assure. Il a expliqué qu’en 2001, la Croix-Rouge Libanaise a assuré 668 000 services humanitaires qui ont touché 16,7 % de la population et dont le coût, a-t-il ajouté, « a été supérieur à 3 milliards de livres, assurés grâce au soutien financier de la population et à l’assistance des départements officiels, notamment le ministère de la Santé et l’armée, ainsi que du CICR et d’autres organisations internationales ».