EXPOSITIONS Femmes en marbre et pierre à la galerie Zamaan Tableaux sur Victor Hugo au CCF (PHOTOS)

La galerie Zamaan (rue Sadate, fin Hamra) expose, jusqu’au 11 mai, une trentaine de sculptures en marbre et en pierre d’un jeune artiste syrien, Jemaa al-Nachef. De petites dimensions, les œuvres d’al-Nachef célèbrent uniquement et inlassablement la femme. La femme maternelle, au ventre arrondi, ou berçant son enfant. Mais aussi la mère de l’humanité entière, portant le monde (le globe terrestre) à bout de bras. La femme musicienne, jouant de la mandoline et distillant l’apaisement d’un morceau de musique. La femme qui transporte une pile de livres, symbole du savoir et de la connaissance qu’elle transmet à ses enfants. Bref, des femmes fortes, belles, joyeuses et généreuses. Taillées – en lignes arrondies, souples et sensuelles – dans du marbre de carrare à la blancheur laiteuse, ou dans de la pierre jaune polie et lisse. Tableaux sur Victor Hugo au CCF Bicentenaire exige, le Centre culturel français (rue de Damas) reçoit, en direct de Paris, jusqu’à fin mai, une petite exposition sur Victor Hugo. Il s’agit de 26 tableaux qui retracent au moyen de textes – souvent épistolaires – accompagnés de photographies, d’illustrations, ou encore de feuillets extraits de sa correspondance, la relation du grand homme avec ses contemporains. Poètes et écrivains, bien entendu. À l’instar de Balzac, de Baudelaire, d’Alexandre Dumas, de Flaubert, de Lamartine, de Georges Sand… Ou encore de Verlaine, Rimbaud et Zola, qui ne le connurent pas personnellement, mais qu’il a cependant fortement influencés, d’une manière ou d’une autre. À travers ces écrits, on découvre les commentaires souvent admiratifs, quelquefois empreints de rivalité, de jalousie, virulents même parfois, des pairs de cet homme «monument» littéraire. L’exposition, qui est présentée à la médiathèque, est intéressante. Malheureusement, elle n’est absolument pas mise en valeur. Les planches, placées dans des cadres sous verre granulé et dans un couloir d’escalier à l’éclairage insuffisant, sont, dans ces conditions, d’une lecture malaisée. Z.Z.