Rechercher
Rechercher

Actualités

Institutions Le débat se poursuit sur le rôle du vice-président du Conseil

Des sources proches du vice-président du Conseil Issam Farès ont affirmé hier que sa décision de ne plus participer aux séances du Conseil des ministres ne signifie pas pour autant qu’il n’assumera plus ses fonctions. Preuve en est, selon ces mêmes sources interrogées par l’Agence d’informations du Liban, l’initiative prise par M. Farès d’accepter de présider trois commissions ministérielles. M. Farès a justifié sa décision par ce qui s’est produit mercredi en Conseil des ministres, estimant que sa décision ne revêtait «aucun aspect confessionnel». Il a par ailleurs plaidé en faveur de la définition exacte des prérogatives de chaque responsable au sein du pouvoir, plaidant enfin en faveur d’un règlement interne au Conseil des ministres. Le ministre de la Jeunesse et des Sports Sebouh Hovnanian a de son côté nié tout boycott par M. Farès des séances du Conseil des ministres, indiquant que «le vice-Premier ministre est en déplacement à l’extérieur du pays pour la période des fêtes». M. Hovnanian a justifié son point de vue par le fait que M. Farès «a décidé de présider trois commissions ministérielles». Dans un entretien accordé à l’Agence d’informations du Liban, M. Hovnanian a estimé que plusieurs questions se posent concernant le règlement interne du Conseil des ministres et qu’elles seront débattues durant les prochaines séances, mais «pas avant trois ou quatre semaines, en fonction des circonstances». «L’essentiel n’est pas d’amender ce règlement, mais de l’interpréter correctement et d’éclaircir certains points pour couper court aux débats et aux interprétations nombreuses et diverses», a-t-il indiqué. Pour sa part, le député Karim Racy a estimé que la solution à la question des prérogatives du vice-président du Conseil réside dans la tenue d’une réunion entre tous les ministres et les députés grec-orthodoxes, durant laquelle la question serait examinée sous ses aspects. Il a également proposé le recours aux procès-verbaux de l’accord de Taëf pour élucider certains points, lesquels sont en possession de l’ancien président de la Chambre Hussein Husseini. Selon M. Racy, il existe d’éminents parlementaires à même de donner leur opinion en la matière, rappelant que son père, Abdallah Racy, avait été l’un des partisans les plus acharnés de la définition des prérogatives du vice-président du Conseil. Quant au vice-président de la Chambre, Élie Ferzli, il a refusé de se prononcer sur la décision de M. Farès, réclamant un temps de recul pour savoir quels sont les dessous de ce comportement.
Des sources proches du vice-président du Conseil Issam Farès ont affirmé hier que sa décision de ne plus participer aux séances du Conseil des ministres ne signifie pas pour autant qu’il n’assumera plus ses fonctions. Preuve en est, selon ces mêmes sources interrogées par l’Agence d’informations du Liban, l’initiative prise par M. Farès d’accepter de présider trois...