TÉLÉPHONIE MOBILE - Ferme réponse du bureau de Hariri à Cardahi L’Exécutif est encore bien loin du consensus

Alors que le Conseil des ministres avant-hier jeudi était incomparablement plus calme – il y a eu de «douces» pressions syriennes – et que le président Lahoud a accepté l’idée d’un lancement d’enchères internationales pour l’achat de deux licences de téléphonie mobile, c’est l’intervention télévisée du (très lahoudien) ministre des Télécommunications Jean-Louis Cardahi, avant-hier, qui a fait une nouvelle fois rebondir la polémique. S’attirant hier une réponse ferme du bureau d’information de Rafic Hariri. Qui a reconnu l’existence de «divergences de points de vue entre les n°s 1 et 3 de l’État. Des divergences qui porteraient essentiellement sur la façon dont serait géré et administré le secteur de la téléphonie mobile avant et pendant le lancement des enchères internationales. «Le Premier ministre désapprouve l’idée de voir l’État prendre en main ce secteur, et qu’il le gère sous son entière responsabilité (...), il désapprouve également la gestion de ce secteur, pour le compte de l’État et avant sa privatisation, par une société d’administration», précise le communiqué. Qui souligne la nécessité de voir cette gestion intermédiaire garantir plusieurs garde-fous. Explications... PAGE 3