Arafat en a accepté le principe, alors que Bush tente de refréner les ardeurs de Sharon Washington s’active pour mettre sur pied une conférence internationale sur le Proche-Orient Mais dans l’étape actuelle, seul le volet israélo-palestinien sera évoqué(PHOTO)

Pour la deuxième fois dans l’histoire du Proche-Orient, une conférence internationale va tenter, sous l’impulsion des États-Unis, de réunir à la même table Israéliens et Palestiniens pour tenter de régler pacifiquement le conflit qui les oppose depuis plus d’un demi-siècle. Énoncée par le secrétaire d’État américain Colin Powell, à l’issue d’une réunion avec des représentants de l’Union européenne, de la Russie et des Nations unies à Washington, la proposition commence peu à peu à prendre forme après l’acceptation de son principe par Yasser Arafat, et les «fuites» lâchées ici ou là autour du pays hôte ou du niveau de participation des délégués. Cette réunion, prévue pour se tenir au début de l’été, devrait avoir pour objectif ultime la fin de l’occupation israélienne de la Cisjordanie et la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël. En revanche, rien n’a transpiré au sujet des volets syro-israélien et libano-israélien. Quant à Ariel Sharon, dont les tanks sont toujours en Cisjordanie, il pourrait se voir signifier à Washington de refréner ses ardeurs afin de favoriser les conditions d’un rétablissement du dialogue. Selon des sources américaines, cette conférence devra s’appuyer à la fois sur le plan de paix du prince héritier saoudien Abdallah ben Abdel Aziz, mais aussi sur la déclaration commune signée par Israël et les Palestiniens à Taba (Égypte) en janvier 2001, par laquelle les parties affirmaient n’avoir jamais été aussi proches d’un accord. PAGE 9