«Khalil, tailleur et réparateur de fours à Sabra» est le titre de l’article de Doha Chams paru récemment dans as-Safir et repris dans un récent numéro de Courrier International. Dans la bouche même du petit commerçant de ce quartier de Beyrouth de bien triste mémoire, la philosophie teintée d’humour du drame que vivent les artisans beyrouthins. En particulier ces phrases : «Je suis tailleur et poète, si vous voulez, et je répare des fours. Cela fait cinquante ans que je suis tailleur mais le prêt-à-porter a tué la main-d’œuvre libanaise. Je suis non seulement prêt à réparer des fours mais aussi à me faire éboueur pour faire vivre les miens. Tout le monde fait comme moi : le changeur se fait courtier en immobilier, le calligraphe d’à-côté qui peignait les enseignes du quartier fait venir des fruits et légumes de la montagne pour les vendre»...
«Khalil, tailleur et réparateur de fours à Sabra» est le titre de l’article de Doha Chams paru récemment dans as-Safir et repris dans un récent numéro de Courrier International. Dans la bouche même du petit commerçant de ce quartier de Beyrouth de bien triste mémoire, la philosophie teintée d’humour du drame que vivent les artisans beyrouthins. En particulier ces phrases : «Je...
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