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Actualités - CHRONOLOGIE

Aoun pour la fin des actions militaires de la Résistance

L’ancien chef du gouvernement de militaires, le général Michel Aoun, a appelé hier le Hezbollah à «abandonner les actions militaires et à se reconvertir dans l’action politique», dans le cadre d’une causerie par téléphone avec les étudiants de l’Université de Loueizé. «Une situation de simple accalmie régionale ne peut plus satisfaire les États-Unis : ils veulent parer à toute éventualité de remise en question à l’avenir de cette accalmie ou d’émergence de nouveaux actes terroristes. Si nous appelons le Hezbollah à remettre ses armes, c’est parce que nous le considérons comme un partenaire au plan national. Cependant, d’autres que nous font de la surenchère auprès du Hezbollah et l’appellent à faire preuve d’encore plus d’aventurisme. Ceux-là font mine de le protéger alors qu’en vérité, ils sont en train de l’anéantir», a-t-il affirmé, dans une allusion à peine voilée à la Syrie. Concernant le projet de loi sur l’application de la résolution 520 du Conseil de sécurité et le retrait des forces syriennes du Liban présenté récemment par le chef de la majorité républicaine au Congrès US, le général Aoun a estimé qu’il ne s’agissait pas d’un «simple changement de la politique à l’égard du Liban, mais d’une première étape intervenant dans la lignée des événements du 11 septembre». «L’importance de ce projet est dans son allusion à plusieurs reprises à la résolution 520 et non pas à l’accord de Taëf, dans sa volonté de scinder la concomitance des volets libanais et syrien et de distinguer la question libanaise de la question régionale», a-t-il poursuivi, ajoutant que le «lien entre ces deux questions pourrait empêcher toute solution pour le Liban avant une cinquantaine d’années». «Cette loi permettra au Liban de retrouver sa place à la table des négociations en tant que pays libre et indépendant. Il mentionne que l’indépendance du Liban constitue un intérêt national sécuritaire pour les États-Unis», a-t-il indiqué, précisant qu’il «ne s’agit pas d’une simple recommandation mais d’une loi liant la politique du président des États-Unis». «Soyons clairs : il ne s’agit pas d’une tentative (des États-Unis) de faire pression (sur la Syrie) pour que ce qui est demandé soit appliqué, mais d’un nouveau moyen d’appliquer la nouvelle politique américaine. Après le 11 septembre 2001, les États-Unis ont compris qu’il est nécessaire de créer des régimes démocratiques et de démanteler les États théocratiques qui génèrent le terrorisme pour subsister. Le Liban doit retrouver son rôle dans le cadre du dialogue des civilisations et des religions», a-t-il conclu.
L’ancien chef du gouvernement de militaires, le général Michel Aoun, a appelé hier le Hezbollah à «abandonner les actions militaires et à se reconvertir dans l’action politique», dans le cadre d’une causerie par téléphone avec les étudiants de l’Université de Loueizé. «Une situation de simple accalmie régionale ne peut plus satisfaire les États-Unis : ils veulent...