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Actualités - CHRONOLOGIE

Des organisations libano-américaines reprochent à Hariri d’avoir refusé de les recevoir

Dans un communiqué qu’elles nous ont fait parvenir hier par fax, des formations de l’opposition libanaise à Washington reprochent au chef du gouvernement, Rafic Hariri, d’avoir refusé de leur accorder l’entrevue qu’elles avaient sollicitée. Il s’agit de l’Union maronite américaine, de l’Assemblée pour le Liban, de l’Union culturelle libanaise mondiale (branche des États-Unis) et de l’Alliance libano-américaine. Dans leur communiqué, ces formations affirment qu’elles voulaient débattre avec le chef du gouvernement des points suivants : «le calendrier-programme du retrait syrien du Liban, la position du gouvernement libanais par rapport au terrorisme en général et au Hezbollah en particulier, les atteintes aux droits de l’homme au Liban et en particulier la situation des prisonniers politiques et des responsables en exil (en l’occurrence le général Michel Aoun), la situation économique et financière dans le pays et la possibilité d’établir un plan de sauvetage conjointement avec la communauté libano-américaine et la politique suivie par le gouvernement vis-à-vis de la diaspora libanaise». Les organisations libano-américaines soulignent dans leur communiqué qu’elles avaient voulu avoir avec le chef du gouvernement un entretien «qui aurait pu contribuer à établir un dialogue entre le gouvernement et une large frange de la communauté libano-américaine». Le refus de M. Hariri, ajoute le communiqué, «ne peut que dégrader davantage les relations entre la diaspora libanaise et le pouvoir (…) et renforcer notre certitude sur le fait que les institutions constitutionnelles libanaises sont sous l’influence et le contrôle syriens». Par ailleurs, le Conseil des organisations libano-américaines (Clao) s’est félicité, dans un communiqué, du projet de résolution présenté hier par deux députés américains Dick Armey et Eliot Engel à la Chambre des représentants et qui appelle, entre autres, à «la fin de l’occupation syrienne du Liban». Le Clao a invité «tous les amis du Liban, la communauté libano-américaine et les Américains favorables à la paix au Moyen-Orient à soutenir le texte afin qu’il soit voté par la Chambre des représentants et le Sénat».
Dans un communiqué qu’elles nous ont fait parvenir hier par fax, des formations de l’opposition libanaise à Washington reprochent au chef du gouvernement, Rafic Hariri, d’avoir refusé de leur accorder l’entrevue qu’elles avaient sollicitée. Il s’agit de l’Union maronite américaine, de l’Assemblée pour le Liban, de l’Union culturelle libanaise mondiale (branche...