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Actualités - OPINION

Optimisme courtois et scepticisme accusé

Certains loyalistes veulent pour leur part tirer espoir des récentes déclarations à L’Orient-Le Jour de M. Hari Prasad, directeur du bureau de la Banque mondiale à Beyrouth. M. Prasad, qui s’en va le 30 avril, se dit foncièrement optimiste quant à l’avenir économique de ce pays, en signalant que la BM, confiante, a négocié récemment un prêt de 43 millions de dollars en faveur du Liban. Mais M. Farès Boueiz, ancien ministre des Affaires étrangères, remet pour sa part le Sud sur le tapis. En soulignant que les USA exercent une pression, une sorte de blocus économique, pour l’envoi de l’armée au Sud et la neutralisation de la résistance active. Selon M. Boueiz, cet étau américain a incité certains pays arabes, malgré l’entregent que M. Hariri y a, à refuser leur assistance au Liban. Tout comme Paris II s’est trouvé reporté sine die, autre forme des sanctions US, M. Boueiz pense donc que le Premier ministre ne pourra pas réussir. Et il conclut en affirmant que le pays ne doit compter que sur lui-même, opérer son redressement au travers de réformes politiques, administratives, judiciaires autant que financières et économiques. Ce qui implique, selon lui, la mise en place (onirique) d’un gouvernement représentatif, autonome et fort. Pour parer au plus pressé, le pays ne pouvant vraiment sortir de l’ornière qu’en cas de paix dans la région. E.K.
Certains loyalistes veulent pour leur part tirer espoir des récentes déclarations à L’Orient-Le Jour de M. Hari Prasad, directeur du bureau de la Banque mondiale à Beyrouth. M. Prasad, qui s’en va le 30 avril, se dit foncièrement optimiste quant à l’avenir économique de ce pays, en signalant que la BM, confiante, a négocié récemment un prêt de 43 millions de dollars en...