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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidence de la République - Poursuite des contacts pour une levée du siège de la basilique de la Nativité à Bethléem Lahoud salue la mémoire des victimes du massacre de Cana (photo)

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a poursuivi hier des contacts entamés mardi soir, à l’issue d’un appel du chef de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat, pour obtenir la levée du siège de la basilique de la Nativité, à Bethléem. Le président Lahoud a reçu des ambassadeurs du Liban dans les pays membres permanents du Conseil de sécurité, des rapports sur les contacts qu’ils ont engagés avec les gouvernements auprès desquels ils sont accrédités, pour obtenir le respect de la sainteté du lieu. Les ambassadeurs auprès du Palais de Verre et du Vatican ont également été chargés de suivre ce dossier et de ne négliger aucun effort pour que des pressions efficaces soient exercées en vue de la sauvegarde des lieux saints, et qu’une solution dans la dignité soit trouvée à ce drame, aux aspects à la fois politique, militaire et humain. Sur un autre plan, le président de la République a salué hier les martyrs du massacre de Cana, tombés en 1996, sous les obus israéliens, alors qu’ils avaient cherché refuge auprès du contingent fidjien de la Finul. Ce jour-là ( 18 avril 1996), 105 civils, femmes, vieillards et enfants, avaient été tués dans le bombardement aérien d’un site où ils s’étaient rassemblés, croyant à l’immunité du lieu. M. Lahoud a estimé que, connaissant d’expérience les méthodes israéliennes, il n’avait aucun doute sur les massacres dont cette armée est accusée aujourd’hui, dans les territoires de l’Autonomie, en particulier à Jénine et Naplouse. «Les massacres perpétrés par les Israéliens à Cana et ailleurs au Liban, ainsi que les massacres qui se produisent aujourd’hui en Palestine prouvent que la politique israélienne n’a pas changé, quelle que soit la formation politique au pouvoir ; ils prouvent aussi que l’agression est une seule et même agression, malgré la différence de temps et de lieu», a affirmé le chef de l’État. Et d’ajouter : «À la veille de l’anniversaire du massacre de Cana, je salue le souvenir des martyrs libanais tombés ce jour-là, ainsi que celui des martyrs qui tombent aujourd’hui en Palestine. Je suis convaincu que la voie du martyre suivie par les Libanais, qui leur a assuré la libération de la plus grande partie de leur territoire occupé au Sud, est celle qui doit être suivie pour libérer les terres arabes occupées». Par ailleurs, dans le cadre de ses activités officielles, hier, le chef de l’État a reçu le président de la Chambre Nabih Berry, avec lequel il a effectué un tour d’horizon politique général et évoqué sa rencontre, lundi dernier, avec le secrétaire d’État américain Colin Powell. Le chef de l’État a reçu en outre l’ancien chef de gouvernement Sélim Hoss, avec lequel il a procédé à une évaluation de la situation générale du pays, en particulier de la situation économique et financière. M. Lahoud a également fait part à l’ancien Premier ministre de la teneur de sa rencontre avec Colin Powell. Enfin, M. Lahoud a reçu séparément le procureur général de la Cour de cassation Adnane Addoum puis les directeurs de la Sûreté de l’État et des Renseignements de l’armée, les généraux Édouard Mansour et Raymond Azar.
Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a poursuivi hier des contacts entamés mardi soir, à l’issue d’un appel du chef de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat, pour obtenir la levée du siège de la basilique de la Nativité, à Bethléem. Le président Lahoud a reçu des ambassadeurs du Liban dans les pays membres permanents du Conseil de sécurité, des rapports...