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Joumblatt : « Sommes-nous à la veille d’un 17 Mai arabe »
le 16 avril 2002 à 00h00
Le chef du Parti socialiste progressiste a déclaré que la proposition du Premier ministre israélien Ariel Sharon lui rappelait l’atmosphère de 1982, «comme si nous nous trouvions à la veille d’un nouveau 17 Mai, arabe cette fois». «La proposition de Sharon de tenir une conférence de paix groupant certains pays arabes et les États-Unis ainsi que les pays occidentaux qui le désireraient me rappelle l’atmosphère de 1982. C’est comme si nous nous trouvions à la veille d’un nouveau 17 Mai, arabe cette fois, pour tenter de dissocier les pays de la confrontation des autres pays qui hésitent encore à couper leurs relations diplomatiques avec Israël pour profiter de l’initiative de l’émir Abdallah», a déclaré M. Joumblatt à l’issue d’une rencontre avec le vice-président du Conseil supérieur chiite cheikh Abdel Amir Kabalan. Sur le plan local, M. Joumblatt a qualifié d’ «erreur politique» l’éloignement du ministre de l’Information Ghazi Aridi des «pourparlers officiels qui se sont déroulés lundi au Grand Sérail». Il a rappelé que M. Aridi avait été aussi éloigné du récent sommet arabe de Beyrouth et affirmé que son parti, ainsi que M. Aridi lui-même ont refusé que ce dernier fasse partie de la délégation libanaise qui accompagne le Premier ministre Rafic Hariri à Washington.
Le chef du Parti socialiste progressiste a déclaré que la proposition du Premier ministre israélien Ariel Sharon lui rappelait l’atmosphère de 1982, «comme si nous nous trouvions à la veille d’un nouveau 17 Mai, arabe cette fois». «La proposition de Sharon de tenir une conférence de paix groupant certains pays arabes et les États-Unis ainsi que les pays occidentaux qui le...
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