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Actualités - CHRONOLOGIE

Le PNL, Boueiz et Abi Nasr opposés à l’ouverture d’un front au Liban-Sud

De nombreuses voix se sont élevées hier pour stigmatiser les opérations militaires du Hezbollah à la frontière libano-israélienne, jugeant qu’elles ne sont pas dans l’intérêt du Liban. Les critiques les plus sévères ont été formulées par le PNL qui a salué la prise de position du chef de la diplomatie iranienne, Kamal Kharazi, estimant qu’elle «peut constituer une source d’inspiration pour le Hezbollah». Le ministre iranien, rappelle-t-on, avait appelé à la retenue à la frontière. «Comment ce commandement (du Hezbollah) peut-il se permettre d’exposer la sécurité et les intérêts du Liban au danger par une décision qu’il a adoptée unilatéralement et qui n’est pas soutenue par toutes les composantes de la société libanaise», s’est demandé le PNL en exprimant son opposition à l’ouverture d’un front à la frontière et en s’interrogeant sur les raisons pour lesquelles les autorités libanaises ne confirment pas à l’Onu l’appartenance des hameaux de Chebaa en «procédant à un tracé précis des frontières libano-syriennes et en remettant aux instances internationales concernées les documents qui attestent de leur caractère libanais». MM. Farès Boueiz et Neemetallah Abi Nasr, députés du Kesrouan, ont tous deux estimé qu’un embrasement à la frontière donnerait aux Israéliens un prétexte pour envahir le Liban. «Nous estimons que toute roquette lancée à partir du territoire libanais (contre Israël) constitue pour Sharon un visa d’entrée au Liban puisqu’elle lui fournit un prétexte pour envahir le pays», a indiqué M. Abi Nasr dans une déclaration à la presse. Le parlementaire a plaidé en faveur d’un déploiement de l’armée dans la zone frontalière «pour ne pas donner à l’ennemi le prétexte qu’il attend pour mettre à exécution ses plans agressifs». La même idée a été développée par M. Boueiz, ancien chef de la diplomatie, au terme d’un entretien à Bkerké, avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. M. Boueiz a critiqué «l’ambiguïté» de la position des autorités libanaises «qui assurent que le calme sera maintenu sur le front du Liban-Sud étant donné la situation dans la région alors que la situation sur le terrain est tout autre». Le député a invité les responsables à «prendre des mesures sévères et sans ambiguïté pour éviter qu’on ne joue avec le feu», en estimant que l’ouverture d’un front au Liban-Sud «est un service qu’on rend à Sharon». De son côté, M. Talal Arslan, député de Aley, a salué le soutien populaire arabe au peuple palestinien et a appelé les gouvernement arabes qui maintiennent toujours des relations avec Israël à les rompre sans tarder.
De nombreuses voix se sont élevées hier pour stigmatiser les opérations militaires du Hezbollah à la frontière libano-israélienne, jugeant qu’elles ne sont pas dans l’intérêt du Liban. Les critiques les plus sévères ont été formulées par le PNL qui a salué la prise de position du chef de la diplomatie iranienne, Kamal Kharazi, estimant qu’elle «peut constituer une...