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Actualités - CHRONOLOGIE

Israël juge « non viable » le plan de paix arabe dans sa forme actuelle

Le gouvernement israélien a rejeté hier comme «non viable» dans sa forme présente le plan de paix saoudien adopté quelques heures plus tôt par le sommet arabe de Beyrouth. «L’iniative saoudienne telle qu’elle a été présentée par le sommet arabe est vouée à l’échec», a estimé Emmanuel Nachshon, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «Nous ne pouvons accepter d’une part de négocier la création d’un État palestinien, un État palestinien indépendant, et d’autre part de voir tous les Palestiniens venir en Israël», a-t-il dit. Selon lui, cela conduirait à «deux États palestiniens». «Cela signiferait la destruction de l’État d’Israël et, naturellement, nous ne pouvons l’accepter», a-t-il dit à Reuters, en laissant entendre que l’esprit positif de la proposition saoudienne initiale avait été dénaturé. Israël a toujours refusé le retour des quelque 3,7 millions de réfugiés palestiniens en arguant que cela changerait l’équilibre démographique en faveur des Arabes. Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères a toutefois estimé que la déclaration finale du sommet soulevait un certain espoir en évoquant la perspective d’une normalisation des relations avec Israël. «Israël accueille positivement toute tentative de paix et de normalisation. La proposition saoudienne est importante mais va sûrement perdre de son éclat s’il n’y a pas un arrêt de la terreur», a souligné le texte. «Les questions problématiques soulevées par le sommet de Beyrouth ne peuvent pas être ignorées ainsi que le dur langage utilisé par certains intervenants», a ajouté le communiqué, apparemment en référence aux appels à soutenir l’intifada et à rompre avec Israël lancés notamment par le président syrien Bachar el-Assad. Dans une interview publiée mercredi, le Premier ministre israélien Ariel Sharon avait estimé qu’un retour aux frontières d’avant la guerre israélo-arabe de juin 1967, préconisé par l’initiative de paix saoudienne débattue au sommet arabe de Beyrouth, «détruirait Israël». «Si nous parlons d’un retrait jusqu’aux lignes de 67, cela sape le fondement des résolutions 242 et 338 de l’Onu, auxquelles tous les gouvernements israéliens se sont accrochés», dans la mesure où elles donnent à Israël «l’option de conserver des zones de sécurité», avait déclaré M. Sharon au quotidien Yediot Aharonot.
Le gouvernement israélien a rejeté hier comme «non viable» dans sa forme présente le plan de paix saoudien adopté quelques heures plus tôt par le sommet arabe de Beyrouth. «L’iniative saoudienne telle qu’elle a été présentée par le sommet arabe est vouée à l’échec», a estimé Emmanuel Nachshon, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. «Nous ne...