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Actualités - CHRONOLOGIE

Déclaration de Beyrouth - Retrait aux frontières de 1967, État palestinien, droit au retour : trois conditions pour la paix et la sécurité Les Arabes, unanimes, proposent des relations normales à l’État hébreu (photos)

C’est en définitive par un happy end que s’est achevé hier le sommet de Beyrouth, après un rabibochage au dernier quart d’heure qui a permis à la délégation palestinienne de participer à la séance de clôture. Au-delà de ce come back palestinien et de l’accolade entre le prince héritier Abdallah d’Arabie saoudite et le numéro deux irakien, Ezzat Ibrahim, la 14e rencontre des rois et chefs d’État arabes a acquis une certaine dimension historique mise en évidence par plus d’une capitale occidentale. L’initiative de paix du prince Abdallah a en effet été endossée à l’unanimité par les 22 membres de la Ligue arabe. Pour la première fois depuis le début de l’interminable conflit arabo-israélien, les pays arabes ont proposé collectivement l’établissement de relations normales avec l’État hébreu, reconnaissant explicitement le droit d’Israël à l’existence et à la sécurité. Ce plan de paix sera soumis par un comité ad-hoc aux instances internationales. Pour le Liban, le sommet de Beyrouth revêt une importance primordiale du fait que sur l’insistance du président Émile Lahoud, le document avalisé hier par la Ligue comporte une clause rejetant tout projet d’implantation qui serait en contradiction avec les particularités des pays d’accueil. Ce dernier point a d’ailleurs poussé Israël à qualifier d’inacceptable «la formulation actuelle» du plan arabe, pour ce qui a trait au dossier des réfugiés.
C’est en définitive par un happy end que s’est achevé hier le sommet de Beyrouth, après un rabibochage au dernier quart d’heure qui a permis à la délégation palestinienne de participer à la séance de clôture. Au-delà de ce come back palestinien et de l’accolade entre le prince héritier Abdallah d’Arabie saoudite et le numéro deux irakien, Ezzat Ibrahim, la 14e...