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Une installation « critique » au Goethe-Institut
Par ZALZAL Zéna, le 23 mars 2002 à 00h00
Le Goethe-Institut de Beyrouth (Manara) présente, jusqu’au 28 mars, «Written visuals» (Toiles écrites), une installation de Hassan Choubassi, qui dénonce l’influence de la critique sur le travail artistique. Sur des panneaux entièrement recouverts de peinture blanche, Choubassi trace en noir, à la manière d’un dessin d’enfant, les contours d’une petite fleur, d’une flûte de champagne, d’une pomme, d’une maison, ou tout simplement d’un carré… Des éléments qu’il place toujours dans un petit carré rouge, peint à l’acrylique. À côté de chaque toile un grand panneau reprend en deux versions (arabe et anglaise) un long texte de présentation de l’œuvre, où foisonnent des détails et des descriptions qui n’ont rien à voir avec le tableau qu’elles sont censées présenter. Travail de réflexion artistico-ironique, l’installation de Hassan Choubassi pose des questions essentielles sur l’influence de l’écrit critique sur une œuvre artistique. Est-ce que la critique soutient le travail de l’artiste ou au contraire l’efface-t-elle ? Est-il nécessaire de lire la critique d’une exposition avant de s’y rendre pour bien capter l’essence de l’œuvre ? Le texte est-il un manipulateur d’opinions, de goût et de sensibilité artistique ? On laissera aux visiteurs de cette exposition intéressante le soin de répondre à toutes ces interrogations. Z.Z.
Le Goethe-Institut de Beyrouth (Manara) présente, jusqu’au 28 mars, «Written visuals» (Toiles écrites), une installation de Hassan Choubassi, qui dénonce l’influence de la critique sur le travail artistique. Sur des panneaux entièrement recouverts de peinture blanche, Choubassi trace en noir, à la manière d’un dessin d’enfant, les contours d’une petite fleur, d’une flûte de...
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