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Actualités - CHRONOLOGIE

PAKISTAN - Musharraf remanie les SR et procède à une révision du code de la police… qui date de 1861 Renforcement des mesures de sécurité après l’attentat d’Islamabad(PHOTO)

Les autorités pakistanaises, après avoir admis des lacunes en matière de sécurité et sanctionné des responsables, ont renforcé leur dispositif policier à Islamabad pour tenter de prévenir d’autres actes de violence après l’attentat qui a fait cinq morts dimanche. Au cours d’une nouvelle réunion de crise autour du chef de l’État, le général Pervez Musharraf, le gouvernement a annoncé mercredi un remaniement des services de renseignements, une révision du code de la police, qui date de 1861, et la création d’unités antiterroristes. Le général Musharraf a «insisté sur un remaniement des services de renseignements, un renforcement de la vigilance, une amélioration des enquêtes et une instruction efficace et rapide des dossiers», a affirmé le ministre de l’Information Nisar Memon après cette réunion. Une trentaine de personnes, principalement des immigrés illégaux iraniens, irakiens, afghans et somaliens, ont par ailleurs été interpellées depuis dimanche à Islamabad, puis la plupart relâchées. Le transport de passagers sur les motocyclettes a été interdit. Parallèlement, les enquêteurs continuaient mercredi de recueillir les témoignages des blessés toujours hospitalisés après l’attentat de dimanche. Mais aucun progrès dans l’enquête n’a été annoncé. Aucun suspect n’a été arrêté. Les autorités n’ont pas non plus réussi à identifier l’un des cinq morts, qui pourrait être l’auteur de l’attaque. L’attentat a visé, pendant un office, une église protestante du quartier des ambassades à Islamabad, une enclave en principe ultraprotégée où un ou plusieurs hommes ont néanmoins réussi à pénétrer, porteurs de grenades. Un seul garde était en faction devant la petite église, où étaient rassemblés 60 à 70 fidèles, diplomates étrangers et leurs familles. Deux Américaines, Barbara Green, l’épouse d’un diplomate lui-même blessé, et sa fille Kristin, âgée de 17 ans, ont été tuées, ainsi qu’une Pakistanaise, un Afghan et un cinquième homme. Mercredi, les corps des deux Américaines, placés dans des cercueils d’ébène recouverts du drapeau américain, ont été escortés jusqu’à la base militaire de Chaklala, aux environs d’Islamabad, pour être rapatriés. Quarante-six personnes avaient aussi été blessées, dont 38 étrangers, dans cette attaque qui n’a pas été revendiquée, mais est considérée comme visant la communauté occidentale, riposte au soutien affiché par le Pakistan, depuis les attentats du 11 septembre aux États-Unis, à la coalition antiterroriste.
Les autorités pakistanaises, après avoir admis des lacunes en matière de sécurité et sanctionné des responsables, ont renforcé leur dispositif policier à Islamabad pour tenter de prévenir d’autres actes de violence après l’attentat qui a fait cinq morts dimanche. Au cours d’une nouvelle réunion de crise autour du chef de l’État, le général Pervez Musharraf, le...